Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Afrique: Le Mali saisit la CEDEAO pour l’aider à "recouvrer son unité"
Publié le mercredi 5 septembre 2012  |  aip


Jean
© aBamako.com par as
Jean Felix Paganon représentant special de la France pour le Sahel reçu en audience par le président par interim de la transition Dioncounda Traore
Mardi 4 aout 2012. Bamako. Résidence du Président de la République.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Abidjan - Le gouvernement du Mali a saisi mardi la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour l’aider à "recouvrer son unité son unité" territoriale, contrariée depuis six mois par l’occupation du nord du pays par des groupes armés islamistes, a révélé, le même jour à Abidjan, le représentant spécial pour le Sahel du Ministre français des Affaires étrangères à Abidjan, Jean Félix-Paganon.

" Je reviens de Bamako où nous avons recueilli de la part des autorités maliennes l’intention de saisir la CEDEAO d’une requête demandant le concours de cette organisation sous régionale pour aider le Mali à recouvrer l’unité de son pays, la souveraineté sur l’ensemble de son territoire ; la Côte d’Ivoire et la CEDEAO viennent de recevoir cette requête au moment même où je m’entretenais avec le Président de la République (Ouattara)", a déclaré M. Félix-Paganon au sortir d’une audience avec le président ivoirien, Alassane Ouattara.

Selon l’émissaire du Quai d’Orsay auprès du Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO, "cette requête s’inscrit dans le contexte des idées de trois phases, la sécurisation des autorités de la transition, la restructuration des forces armées maliennes et la restauration de l’intégrité territoriale du Mali".

"Pour chacune de ces phases, des éléments spécifiques en terme matériels, de contribution humaine de déploiement de forces où de contribution d’autres natures, échanges de renseignements ou soutien", a-t-il précisé, ajoutant que cette requête, qui devra in fine "aboutir sur la table du conseil de sécurité de l’ONU", doit d’abord être examinée par les organisations africaines compétentes, qui examineront la capacité à y répondre".

"Pour notre part aussi, sur cette base nous entamerons des consultations avec nos pays européens, puisque l’Union européenne pour sa part a d’ores et déjà manifesté une disponibilité de principe à apporter sa contribution, soit dans la coopération civile soit dans le domaine militaire pour assurer la restructuration et la recomposition des forces armées maliennes", a-t-il dit.

Le nord du Mali, avec ses principales villes, Kidal, Gao et Tombouctou, est occupé depuis mars par des mouvements armés islamistes touaregs, notamment Ansa Dine, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO). Malgré la formation d’un nouveau gouvernement de transition à Bamako, les autorités maliennes n’avaient pas encore donné de position claire sur leur accord pour une éventuelle intervention des forces en attente de la CEDEAO pour la restauration de l’intégrité territoriale de leur pays.

(AIP)

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires