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David Gressly, représentant spécial adjoint secrétaire général des nations unies : « Pour une sortie durable de crise, le Mali doit impliquer tous les acteurs importants, notamment les partis politiques »
Publié le mardi 19 aout 2014  |  Le Soir de Bamako




Lors d’une rencontre consacrée à la contribution des partis politiques au processus de paix et de réconciliation, organisée par le Ministère de la Réconciliation Nationale et les Nations Unies, le jeudi dernier au Cicb, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies, chef de délégation de la Minusma (Srsc), M. David Gressly a saisi l’opportunité pour saluer les efforts de tous les hommes et femmes qui se sont engagés pour la paix au Mali.

Cette importante rencontre est un lieu de réconciliation et de réponse aux préoccupations des maliens et des maliennes. En parlant du processus de dialogue inclusif inter-maliens, M. David Gressly a indiqué que “cette assise cruciale marque la volonté de toutes les parties maliennes, avec le concours de la sous-région, de la communauté internationale et des partenaires bilatéraux, de parvenir à la signature d’un accord de paix inclusif, global et définitif. Je suis convaincu que le dialogue ainsi enclenché, dans un cadre participatif, saura surmonté les divergences politiques”.

Toujours selon le chef de délégation de la Minusma, “le rôle des partis politiques dans toute démocratie est celui entre autres de contribuer à la gouvernance du pays, notamment en formant et en informant les militants et les citoyens et en proposant des politiques publiques permettant de concourir à la sécurité, stabilité et développement de leur pays. Les responsables politiques veillent donc à la préservation de l’intérêt général et ont aujourd’hui le devoir de concourir à la restauration du caractère essentiellement pacifique de la politique, de promouvoir des normes et des valeurs partagées pour juguler la violence comme mode de règlement des conflits, ainsi que le dialogue comme facteur de régulation et d’expression pacifique des contradictions et des différences”.

Compte tenu de tous ces paramètres, M. Gressly affirme que “pour une sortie durable de crise, le Mali doit impliquer tous les acteurs importants, notamment les partis politiques et leurs contributions dans ce processus de paix et de réconciliation. Cette consultation permet d’avoir un Mali nouveau qui consacre l’équité et la justice, la paix et le développement, la sécurité et la réconciliation”.

Aboubacar BERTHÉ (stagiaire)
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