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Mali: grève de la principale centrale syndicale pour une hausse des salaires
Publié le jeudi 21 aout 2014  |  AFP
UNTM:
© aBamako.com par A.S
UNTM: Passation de servic
Bamako, le 02 avril 2014. UNTM. Le secrétaire Général sortant de l`UNTM, Siaka DIAKITE vient de passer les commandes au nouveau, KATILE.




La principale centrale syndicale du Mali a lancé jeudi une grève de deux jours pour réclamer une augmentation des salaires, un mouvement "largement suivi" à Bamako et dans l'intérieur du pays, selon un journaliste de l'AFP et des témoins.

Le mouvement déclenché par l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), un syndicat de fonctionnaires et d'agents du privé, avait paralysé jeudi à la mi-journée des services dans l'administration, les banques et la santé à Bamako, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous assurons le service minimum, sinon la grève est largement suivie partout", a déclaré à l'AFP un employé d'un hôpital de la capitale. Des témoins contactés par l'AFP affirment que la grève était également largement suivie dans l'intérieur du pays. "A Sikasso (sud), l'administration est vraiment paralysée. La grève est
suivie, mais c'est calme. Il n'y a pas de violence", a indiqué Moussa Kéita,
un employé municipal.

A l'issue de négociations cette semaine, le gouvernement et l'UNTM ne se sont pas entendus. "Sur les 17 points de revendications, seuls les aspects administratifs et
règlementaires ont été pris en compte. C'est une mauvaise volonté manifestée
par le gouvernement", a déclaré à l'AFP le secrétaire aux relations
extérieures de l'UNTM, Arouna Djiguiba.

Il a cité parmi les points de désaccord "la diminution du taux de l'impôt sur les salaires et le relèvement du salaire minimum inter entreprise garanti (Smig)" réclamés par l'UNTM. Le ministre chargé du Travail et de la Fonction publique, Bocar Moussa Diarra, affirme qu'il "ne ferme pas la porte des négociations" mais "il faut reconnaître que le gouvernement a consenti d'énormes efforts compte tenu de la
situation du pays".

"Le gouvernement veut porter le Smig à 31.000 FCFA (plus de 47 euros) alors que l'UNTM exige au moins 35.000 FCFA (53,3 euros). Pour l'allocation familiale, l'Etat propose 2.000 FCFA (6 euros, par enfant) contre 4000 FCFA (3 euros) réclamés par l'UNTM", a-t-il dit, sans préciser le niveau actuel du salaire minimum.
sd/mrb/sst/jmc
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