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Front social : La grève de 48 heures a paralysé l’administration malienne
Publié le lundi 25 aout 2014  |  Nouvel Horizon




La grève de 48 heures qui a débuté le jeudi 21 août 2014 à 00 heure s’est achevée le vendredi soir à minuit. Une grève maintenue à l’issue de l’échec de quatre (4) jours de négociation, menée par la commission de réconciliation mise en place pour parvenir à un accord entre le Gouvernement et l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (Untm). Une grève de 48 heures qui a paralysé l’administration malienne. Une première depuis l’installation du pouvoir du Président Ibrahim Boubacar Kéita.

L’on se rappelle que le préavis de grève que l’Untm a déposé sur la table du Gouvernement, il y a un peu plus de deux semaines, comportait 17 points de revendications. À l’issue des négociations, 12 points ont pu être satisfaits par le Gouvernement. Et 5 points font l’objet de désaccord, du moins pour le moment, car les discussions ne sont pas encore rompues entre les parties.

Les points de désaccord sont entre autres le relèvement du Smig du taux de la valeur du point d’indice, de l’augmentation de l’allocation familiale, de la réduction de l’impôt sur le salaire et la baisse des tarifs d’eau et d’électricité. Après l’échec des négociations, le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra, a noté que depuis l’installation du nouveau pouvoir le Gouvernement a entamé la révision de la grille indiciaire des travailleurs de la Fonction publique.

A en croire le Ministre, la mise en oeuvre du procès-verbal des revendications de 2011 s’est traduite par une incidence financière de près de 17 milliards de Fcfa. Et que ces revendications non encore éteintes, dont la satisfaction s’inscrit dans le temps, ont été prises en charge dans le programme de travail du Gouvernement qui prend fin le 31 décembre prochain. Le Ministre Bocar Moussa Diarra a affirmé que le gouvernement reste ouvert au dialogue et continuera à travailler pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Face à la situation de crise que notre pays traverse, le Ministre a appelé la centrale syndicale à prendre ses responsabilités avant de rassurer que le Gouvernement fera autant. Il a demandé aux syndicalistes de faire en sorte que le service minimum soit observé compte tenu de la situation du pays. Le Ministre menace de prendre des sanctions au cas où cette injonction réglementée par la loi n’est pas respectée.

Modibo KONÉ
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