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Le Groupement des commerçants du Mali (GCM) rencontre ce lundi le ministre de l’économie et des finances pour essayer de décanter la situation
Publié le lundi 25 aout 2014  |  L’Indépendant
Coopération:
© aBamako.com par mouhamar
Coopération: Rencontre d’affaires Mali-Maroc
Bamako, le 19 février 2014 à l`hôtel Radisson Blu. S`est tenue cet après-midi la rencontre d`Affaires Mali-Maroc.Ministre de l’Economie et des Finances Mme BOUARE Fily SISSOKO.




Les importateurs refusent de se soumettre à l’application des règles de dédouanement et demandent un sursis jusqu’en 2015 – Près de 2 000 camions bloqués sur nos routes et aux portes d’entrée du Mali. C’est dans une lettre circulaire adressée aux directeurs centraux et régionaux que le directeur général des douanes du Mali, Moumouni Dembélé, a demandé que soient appliquées de manière stricte les mesures de dédouanement notamment en ce qui concerne les vérifications effectuées par BIVAC.

A défaut, une pénalité de 30% est appliquée. Une décision que le Groupement des commerçants du Mali a demandé, lors de sa réunion ordinaire le samedi dernier, de geler. Puis de proposer l’ouverture de négociations sur l’opportunité de ladite mesure en 2015. Pour ainsi éviter l’application de ladite mesure aux marchandises que transportent quelque 2 000 camions présentement bloqués à différents postes de douane à l’intérieur et aux frontières du pays. Pour cause de refus des importateurs et transitaires de se plier à cette décision qui risque de vicier l’atmosphère sociale déjà très tendue.

C’est la note du directeur général de la douane demandant la mise en œuvre de cette décision qui constitue, à l’heure actuelle, un véritable point d’achoppement entre le gouvernement et les opérateurs économiques. En effet, ces derniers se disent incapables de se plier à cette décision – qui n’est pas nouvelle mais qu’un gouvernement applique pour la première fois, selon un importateur – dont la mise en œuvre les conduira directement en faillite.

En plus qu’elle produirait un renchérissement du prix des produits qui serait insupportable pour le consommateur.
Du côté du ministère de l’Economie et des finances, c’est un autre son de cloche qu’on entend: la décision doit s’appliquer, le pays ayant un besoin pressant d’argent frais. C’est pour résoudre cette équation et permettre à quelque 2 000 camions bourrés de marchandises et présentement bloqués à différents postes de douane, qu’une réunion de concertation sur la question est prévue aujourd’hui entre la ministre de l’économie et des finances, Mme BouaréFily Sissoko et le Groupement des commerçants du Mali, présidé par le doyen Soya Golfa.

Compte tenu de l’importance de la question et du fossé qui sépare les deux parties, tous les regards sont désormais rivés du côté de l’hôtel des finances où, d’après des importateurs que nous avons rencontrés,c’est la maîtresse des lieux, en l’occurrence Mme Bouaré Fily Sissoko, qui détient désormais la clé de sortie de la crise.
A la suite donc de la réunion, tenue le samedi 23 août 2014 à son siège à Quinzambougou, après un long et riche débat sur la question, le Groupement a envisagé de soumettre aujourd’hui même les doléances des opérateurs économiques sur la question à la ministre de l’économie et des finances.

Au cas où les discussions avec Mme Bouaré Fily Sissoko s’avéreraient infructueuses, la puissante organisation, envisagerait alors de monter au niveau du Premier ministre Moussa Mara pour une trouver un règlement au différend qui l’oppose présentement à la douane à propos de l’application de la lettre circulaire de son directeur général.En cas de non satisfaction au niveau du chef du gouvernement, le Groupement se propose de demander une audience auprès du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Avec l’espoir, que les opérateurs économiques maliens seront mieux écoutés à ce niveau.

Mais pour le moment, il s’agit pour eux de demander aujourd’hui même à leur département de tutelle de surseoir jusqu’en fin d’année à l’application de la décision – qui date de plus d’une décennie et qu’aucun gouvernement n’a, jusque-là, appliquée – afin de permettre aux milliers de camions de passer les postes de douane de Diboli, Kati, Zégoua, Kayes…et de décharger leurs marchandises aux lieux de destination. Quant aux négociations sur la question, elles peuvent attendre 2015.
Mamadou FOFANA
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