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Mali : prochaines discussions entre groupes armés touareg et arabes à Ouagadougou
Publié le lundi 25 aout 2014  |  AFP
Assassinat
© aOuaga.com par Séni Dabo
Assassinat de deux journalistes de RFI à kidal : les mouvements armés de l`Azawad se prononce
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union.




Des groupes armés touareg et arabes discuteront dans les jours qui viennent à Ouagadougou, avant de retrouver le 1er septembre à Alger le gouvernement malien pour des négociations de paix, a-t-on appris lundi auprès de participants.

"Nous voulons nous concerter pour harmoniser nos points de vue sur certaines questions avant la rencontre avec Bamako", a déclaré à l'AFP Mohamed
Ag Assaleh, président de la Coalition du peuple pour l'Azawad (CPA). Les discussions, qui devaient initialement commencer lundi, pourraient débuter mardi. "Nous sommes toujours en attente de certaines de certaines délégations qui sont pas encore toutes arrivées", a expliqué M. Assaleh.

"Une grande partie de notre délégation est déjà à Ouagadougou mais nous en attendons d'autres", a indiqué un proche du MNLA (Mouvement national de
libération de l'Azawad), le principal mouvement armé du Nord du Mali.
"Il n'y a aucun doute que beaucoup viendront car c'est une rencontre
importante pour tout le monde", a ajouté cette source, basée au Burkina Faso,
pour qui des participants sont attendus "du Mali, de l'Algérie, de la
Mauritanie et même du Niger".

Des négociations de paix entre Bamako et les groupes armés, qui devaient se
tenir le 17 août ont été reportées et vont reprendre le 1er septembre à Alger
dans le cadre d'une feuille de route signée par les deux parties fin juillet.
Depuis l'élection du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2013, les
pourparlers piétinent et les groupes armés continuent à mener régulièrement
des actions meurtrières dans le nord du Mali.

L'offensive lancée en janvier 2012 par le MNLA contre l'armée dans le nord
du Mali avait entraîné le pays dans une profonde crise politico-militaire de
18 mois.

Cette crise a été marquée par la prise de contrôle du Nord par des groupes
jihadistes alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), délogés par une
intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de
la France et toujours en cours.
str-jf/jlb
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