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Mali: des groupes armés cherchent à "harmoniser" leurs revendications à Ouagadougou
Publié le mardi 26 aout 2014  |  AFP
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© Présidence du Faso par DR
Le président du Faso a accordé une audience aux responsables de groupes armés du Nord-Mali
Samedi 5 octobre 2013. Ouagadougou




Ouagadougou - Des groupes armés touareg et arabes ont débuté mardi à Ouagadougou des discussions de plusieurs jours afin d’"harmoniser" leurs revendications avant de rencontrer en septembre à Alger le gouvernement malien pour des négociations de paix, ont indiqué des participants à l’AFP.

"Il y a un principe sur lequel tout le monde est d’accord: l’intégrité territoriale et la laïcité de l’Etat. Tout le reste est négociable et l’entente est possible" avec Bamako, a expliqué Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, chargé des relations extérieures pour la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA), un mouvement touareg.

"Il ne s’agit pas forcément de faire l’unanimité. Nous voulons harmoniser nos revendications par rapport aux engagements pris à Ouagadougou mais aussi ceux pris dans la feuille de route à Alger", a ajouté ce responsable.

Selon Mossa Ag Attaher, porte-parole du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le point principal de la rencontre concernera "le statut politique de l’Azawad", le nom donné aux territoires du nord du Mali par les Touareg et Arabes, qui y sont fortement représentés.

"Nous voulons un statut politique et juridique qui réponde aux aspirations du peuple de l’Azawad, peu importe (sa) dénomination", afin de "prendre en compte les aspirations du peuple, les questions de sécurité, de développement, de gouvernance et de gestion administrative", a-t-il affirmé.

Des négociations de paix entre Bamako et les groupes armés vont reprendre le 1er septembre à Alger dans le cadre d’une feuille de route signée par les deux parties fin juillet.

Depuis l’accord de Ouagadougou de juin 2013 qui a permis la tenue d’une présidentielle remportée par Ibrahim Boubacar Keïta en août 2013, les pourparlers piétinent et des groupes armés continuent à mener des actions meurtrières dans le nord du Mali.

L’offensive lancée en janvier 2012 par la rébellion touareg du MNLA dans le nord du Mali avait entraîné le pays dans une profonde crise politico-militaire de 18 mois.

Cette crise a été marquée par la prise de contrôle du Nord par des groupes jihadistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), délogés en grande partie par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours.

str-jf/tmo
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