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La gouvernance d’IBK en panne : Un remaniement ministériel s’impose
Publié le mercredi 27 aout 2014  |  Le Reporter
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© aBamako.com par Casset
Visite de IBK à la présidence et à l`Assemblée nationale du Sénégal
Dakar, le 14 avril 2014 au palais présidentiel du Sénégal. Son Excellence monsieur Ibrahim Boubacar KEITA a été reçu ce matin par son homologue, Macky SALL du Senegal; il s`est rendu ensuite, à l`Assemblée nationale pour rencontrer les députés sénégalais.




Rien ne va plus dans le pays sous l’impulsion du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Cherté de la vie, mauvaise gouvernance, népotisme, hausse des tarifs d’électricité et d’eau, grève de 48 h de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm)… Ce sont là quelques problèmes qui prouvent que le gouvernement Moussa Joseph Mara est noyé et incapable d’apporter des réponses appropriées.
Le Mali ne bouge pas d’un iota. Pire, on recule de jour en jour. En vérité, tout le monde sait que rien ne va plus dans le pays. La grève générale de 48h de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) vient de prouver que le gouvernement Moussa Joseph Mara a montré ses limites et son incapacité à apporter des réponses appropriées aux préoccupations des Maliens.
En fait, pour donner un nouveau souffle à l’action gouvernementale, le président de la République doit, sans hésitation, procéder rapidement à un remaniement ministériel. À commencer d’abord par le limogeage de son Premier ministre qui est de plus en plus décrié par non seulement l’opposition, mais aussi par le parti présidentiel.
À court d’initiatives, le Premier ministre Moussa Joseph Mara et certains ministres semblent être noyés dans des problèmes et incapables d’apporter de solutions aux préoccupations de nos compatriotes. Conséquences : les Maliens sont étouffés et ne savent plus à quel saint se vouer.
L’heure est grave et le président de la République doit réagir avant qu’il ne soit trop tard. D’autant que le ton a été donné par la principale Centrale syndicale pour se faire entendre. Quoi qu’on en dise, cette grève de 48 h des travailleurs du Mali est légitime à tous points de vue.
Les syndicalistes ont le droit de demander de meilleures conditions de vie pour les travailleurs dans un pays en crise où le président de la République s’offre un avion à 20 milliards de Fcfa. Pourtant, l’ensemble des revendications de l’Untm qui concerne 17 points ne coûterait que 17 milliards de Fcfa au Trésor public au titre de l’année 2014.
Le gouvernement, pour justifier que le Mali n’a pas cet argent pour satisfaire toutes ces revendications, évoque comme argumentaire la crise sécuritaire et politique que notre pays a connue. Cette argumentation mise en avant par le gouvernement composé d’incapables et d’inexpérimentés, à commencer d’abord par le Premier ministre, ne tient pas la route.
Selon toute vraisemblance, l’achat de cet oiseau de malheur (avion présidentiel) est à la base de tous les problèmes du Mali. À cela, s’ajoute le pilotage à vue et les combines politiques et familiales qui nuisent au pays, à tel que point que le Mali s’enfonce de jour en jour.
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