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Colonel Moussa Sinko Coulibaly, lors de sa rencontre avec la classe politique : «Les élections ne se tiendront pas en cette année 2012»
Publié le jeudi 6 septembre 2012  |  Le Prétoire


Réunion
© aBamako.com par as
Réunion du ministre de l`Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l`Aménagement du Territoire, Col Moussa Sinko Coulibaly avec les partis politiques et de la société civile
Jeudi 12 Juillet 2012.Bamako. Gouvernorat du district de Bamako. Le ministre de l`Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l`Aménagement du Territoire, Col Moussa Sinko Coulibaly


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C’est en tous cas, la déclaration faite par Colonel Moussa Sinko Coulibaly lors la rencontre entre les ministres chargés des élections et la classe politique, le lundi dernier au gouvernorat du District de Bamako.
Les échanges ont porté sur le choix du fichier électoral et une éventuelle dissolution de l’actuelle Ceni pour une recomposition répondant mieux aux besoins.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Colonel Moussa Sinko Coulibaly, dans son intervention, a insisté sur les incertitudes par rapport à la tenue des élections générales dans un délai court «Les élections ne se tiendront pas en cette année 2012, les Maliens souhaitent des élections dans les meilleurs délais; il n’y aura pas d’élections bâclées. Il faut un retour rapide de l’Administration dans les régions occupées. Ce qui constitue un impératif pour un bon déroulement du processus électoral».

Pour le Ministre Coulibaly, il est important aujourd’hui pour le gouvernement et la classe politique d’éviter la précipitation et la facilité. Selon lui, il s’agit pour les différents acteurs du processus de s’attaquer au mal malien à la racine avec Gao, Tombouctou et Kidal occupés.

Moussa Sinko Coulibaly a expliqué à ses interlocuteurs qu’il ne s’agit pas de faire des élections juste pour les ftenir et sombrer ensuite dans une crise plus grave encore que celle que nous connaissons aujourd’hui. «Certains ont pensé que le plus difficile est déjà fait. Mais, moi je dis que le plus difficile est à venir. Si nous ne prenons garde, le pire est à venir. Nous devons rester soudés, mobilisés dans une union sacrée pour sortir le pays définitivement de la crise» a-t-il soutenu.

En outre, il a expliqué que le fichier existant est le fichier électoral consensuel avec quelques données biométriques. Selon lui, il est trop tôt de se prononcer sur la possibilité d’organiser les élections prochaines avec un fichier biométrique, c’est-à-dire, le fichier électoral tiré du Ravec, dans la mesure où les Maliens de Côte d’Ivoire n’ont pas été recensés. Avant de mettre l’accent sur la nécessité d’un appui technique et financier pour avoir un meilleur dispositif électoral.

Parlant du chronogramme du processus électoral, le Ministre a indiqué qu’il dépend de plusieurs facteurs dont le retour de l’Administration dans les régions occupées, l’enrôlement des Maliens de Côte d’Ivoire, les réformes du système électoral (par exemple la loi électorale). Autant de facteurs qui favorisent selon lui la tenue d’élections acceptables pour tous.

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation, Me Demba Traoré, a invité les Maliens et l’ensemble des acteurs du processus électoral à l’union des cœurs et des esprits pour sortir le Mali de la crise qu’il traverse depuis plus de cinq mois.

Les représentants des partis politiques ont exprimé des inquiétudes quant à la situation de partition du pays, de non disponibilité de fichier électoral biométrique à ce jour, d’absence de chronogramme pour le processus électoral, de fraudes électorales.

La classe politique a soulevé la nécessité de dissoudre l’actuelle Ceni. Pour Amadou Koïta de l’Umam, l’actuelle Ceni est dirigée par un cadre du Hcim, dont la neutralité vis-à-vis de la classe politique est aujourd’hui contestable. C’est pourquoi, il a aussi plaidé pour la dissolution de la Ceni en vue de la recomposer.

Les responsables chargés du projet Ravec, Moriba Sinayogo et Abdoul Sy, ont fait le point sur le niveau des travaux par rapport à l’établissement du fichier électoral. Actuellement, le nombre total d’électeurs potentiels est de 7 152 004. Ceux qui ont des données biométriques sont au nombre de 6 800 000. Les sans données biométriques sont de 352 004. Les contraintes de mise en œuvre du fichier électoral biométrique sont l’occupation des régions de Tombouctou, Gao, Kidal et une partie de la région de Mopti.

Nouhoum DICKO

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