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Le Mali exclut le déploiement de "forces militaires combattantes" étrangères
Publié le jeudi 6 septembre 2012  |  AFP


Conseil
© aBamako.com par as
Conseil des ministres du 23/08/2012
23/08/2012. Bamako. Koulouba. Premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement d`Union Nationale présidé par le President Dioncounda Traore


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DAKAR (AFP) - Le Mali ne souhaite pas le déploiement de "forces militaires combattantes" étrangères sur son territoire mais sollicite l`aide de l`Afrique de l`Ouest, notamment au plan logistique, pour récupérer le Nord aux mains d`islamistes armés, selon la lettre du président malien à la Cédéao.

Dans cette lettre de trois pages datée du 1er septembre dont l`AFP a obtenu
copie jeudi à Dakar, le président de transition Dioncounda Traoré "sollicite
(...) l`aide de la Cédéao", la Communauté économique des Etats de l`Afrique de
l`Ouest, "dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et la
lutte contre le terrorisme".

"Par contre, le déploiement d`unités de police constituées ou de forces
militaires combattantes est sans objet", précise-t-il.

Selon lui, l`aide sollicitée "pourrait se matérialiser" de différentes
manières, dont "le renforcement des capacités anti-terroristes" et des moyens
techniques, le déploiement d`"un détachement de liaison et d`observation" qui
serait intégré dans un centre de coordination des opérations de sécurisation
des institutions de la transition".

Il envisage une aide pour "la réorganisation des forces armées et de
sécurité" du Mali à travers des formations, acquisitions de matériel et
soutien logistique.

Pour "la restauration de l`intégrité territoriale du Mali", il évoque des
"soutien et appui aériens (appui renseignements, appui direct des troupes
engagées, destruction des bases logistiques situées en profondeur), cinq
bataillons (entre 650 et 850 hommes) à partir de la ligne de front, à engager
graduellement dans le contrôle des villes reconquises" notamment.

Cet aspect pourrait inclure aussi "l`acheminement de l`assistance
humanitaire", un "soutien" au plan sanitaire, la "reconstruction des camps et
autres infrastructures".

Au regard de la situation actuelle au Mali, "de la multiplication des
activités criminelles et terroristes dans le nord du pays et des risques
sécuritaires qu`elles font peser également sur toute la sous-région dans
l`immédiat et sur le monde entier à terme, l`urgence d`une action concertée et
coordonnée du Mali, de la Cédéao et de la communauté internationale n`est plus
à démontrer", déclare Dioncounda Traoré dans sa lettre adressée au chef de
l`Etat ivoirien Alassane Ouattara en sa qualité de président en exercice de la
Cédéao.

Plus de deux mois après des attaques lancées, mi-janvier, par des groupes
armés dont des rebelles touareg et jihadistes dans le Nord, le Mali a été
secoué le 22 mars par un coup d`Etat militaire, qui a précipité la chute de la
moitié du pays aux mains des assaillants. Les jihadistes ont ensuite évincé
leurs ex-alliés rebelles touareg et contrôlent désormais totalement ces zones.

La crise a provoqué près de 443.000 déplacés internes et réfugiés, selon
l`ONU.

L`annonce, mardi soir par un diplomate français, de la saisine malienne de
la Cédéao a été suivie de diverses interprétations, dont celle d`une demande
formelle d`intervention d`une force militaire africaine.

La sollicitation a néanmoins été perçue par différents acteurs, dans la
classe politique malienne comme à l`étranger, comme un pas important dans la
démarche pour récupérer le Nord.

La Cédéao prépare depuis plusieurs mois le déploiement au Mali d`une force
de quelque 3.300 soldats, dont les contours demeurent flous. Elle avait
précisé attendre une demande formelle de Bamako et un mandat du Conseil de
sécurité de l`ONU.

"La mission de la Cédéao au Mali pourrait déployer un détachement de
liaison et d`observation, à l`exclusion du déploiement d`unités de police
constituées ou de forces militaires combattantes", avait indiqué mercredi la
présidence ivoirienne dans un communiqué publié à Abidjan.

Pour sa part, le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la
crise malienne, avait affirmé mercredi que son pays serait "très disponible"
en cas d`intervention des troupes de l`Afrique de l`Ouest pour reconquérir le
Nord-Mali.
cs/mrb/sd



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