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Rubrique « fait de société » : L’Islam et la Da’waa
Publié le jeudi 6 septembre 2012  |  Le Combat




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Les mosquées appartiennent à Dieu et à ses fidèles pratiquants. Ce sont donc des lieux où est uniquement invoqué le nom d’Allah.

L’Islam est une religion universelle et éternelle qui prouve aussi qu’elle ne détient nullement le monopole de la vérité car il est apparu aux hommes codifié à travers un livre saint appelé « Coran » et dans lequel tout a été prévu et indiqué par Dieu par le canal du Prophète Muhammad (PSL). Ce faisant, les premiers versets du saint Coran complimentent le pourvoyeur de tout le monde. Ses tout derniers passages nous incitent à implorer la protection du Créateur de l’humanité.

De prime abord, le Coran nous révèle l’universalité de l’Islam car il présente un concept qui démontre simplement que Dieu n’est pas Celui des Arabes, mais celui de tout le monde. C’est pourquoi le Prophète Muhammad (PSL) a été envoyé à toute l’humanité en tant qu’avertisseur et porteur de bonnes nouvelles : toute chose que nous révèle le Coran. Proportionnellement à son esprit de « messager » du monde, le Coran se présente comme un guide auquel est lié tout progrès ou développement de l’humanité.

Le Coran apparait aussi comme un vérificateur des autres « Livres » et à tous les musulmans, on enjoint de croire à tous les autres Prophètes tout comme ils croient au Prophète Muhammad (PSL). La foi islamique interdit donc de faire la différence entre ces Prophètes, encore moins de croire en certains et de rejeter d’autres. Le Coran dit simplement : « Nous tous croyons en Allah, en ses Anges et en ses Livres ». Le Coran dit encore : « Ce qui est écrit reste ». La religion est vécue dans le cœur des hommes comme la rencontre avec le sacré. Et comme chaque homme porte un cœur, chacun dit sentir la pression des Créateurs et avoir une foi dans sa maison « Mosquée ».

Cependant, parvient-on à la connaissance de Dieu lors d’une séance de Da’waa ? En tout cas, les Da’waa constituent une école de vie, d’avenir, de travail et d’apprentissage avec sa religion. L’appel à l’Islam ne garantit rien, mais c’est la pratique du témoignage qui importe. A travers les prêches, on dit que Dieu devient l’axe de notre vie (seulement au départ, notons-le) vers un terrain où poussent les remèdes et que cette pratique prend l’allure d’une impulsion.

Le souvenir du 16 mars 632 à Arafat

Combien étaient-ils ce jour-là autour du Prophète Muhammad (PSL) lors de son dernier pèlerinage à la Mecque ? On parle approximativement de près de 144 000 fidèles qui avaient assisté le Prophète (PSL) qui, sans aucune omission, leur avait bien transmis tout ce que lui avait été révélé par le Créateur.

A l’injonction du Commandant des croyants (Muhammad, PSL), ces fidèles avaient dès lors entamé la diffusion et la vulgarisation de l’Islam à travers les quatre coins du monde : d’où la Da’ waa. Ils avaient alors porté les « iqsissimas verba » de Dieu et les paroles de Son Envoyé (PSL) contre les mentalités de ceux qui ne sont redevables qu’à eux-mêmes. Et ce n’est pas l’infaillibilité des auteurs qui garantiront la vérité, mais la vérité du contenu du témoignage. La légitimation se trouvera donc dans le témoignage de celui qui parle.

C’est tout cela qu’on décèle dans ce dernier pèlerinage du Prophète Muhammad (PSL) où les fidèles étaient tous là debout, face à Tout Puissant.

Le Jihad perçu comme obligation ?

Loin sen faut ! Le Jihad est un combat saint, mais pas une guerre sainte (non !), quoiqu’il s’agisse d’une obligation individuelle. Le Coran recommande de rivaliser de vitesse dans les bonnes œuvres (Verset 48, Sourate 5) car le seul engagement pris par Dieu envers les hommes est d’être miséricordieux (Verset 12, Sourate 6). Si la révélation est octroyée par pure grâce, Dieu, lui, parle dans le Coran avec un « Dis » impératif. Le Jihad cherche avant tout non pas à vendre l’Islam, mais à étendre la souveraineté musulmane. Le mot « jihad » veut dire « se donner du mal », faire des efforts sur le chemin de Dieu. De tout temps, le droit islamique a été une doctrine de devoirs. Ce qui compte, ce n’est pas une orthodoxie, mais une orthopraxie. La prière individuelle ne remplace pas celle plus complète : la prière rituelle. Cette dernière est plutôt « célébrée », ce qui est une glorification de Dieu.

La Da’waa est une voie devenue une pratique

Il s’agit d’un appel ou d’un cheminement dans la voie empruntée par Muhammad (PSL) qui n’a été qu’un correctif prophétique, un avertissement explicite (Verset 9, Sourate 46). Le nom « Allah » revient plus de 2 500 fois dans le Coran, et le mot « Allah’ Akbar » tend à devenir l’arme des opprimés et damnés de la terre. Y a-t-il une intrusion intempestive des leaders religieux prêchant le providentialisme ?

Cet assaut dirigé vers (et non contre) les mosquées est-il un jihad calculé, alors qu’on dit que tout monothéisme est lié à un humanisme et son jugement exige la justice sociale ? La problématique du financement de la Da’waa reste aujourd’hui une question posée. Par exemple, concernant les financements, extérieurs, on dénonce les libéralités équivoques du messianisme saoudien et qatari en direction des régions du Sud, surtout désertiques.

Ceux qui se partagent les prébendes : Ançardine, MUJAO et AQMI. Tous les trois sont liés, dit-on, aux réseaux terroristes. Fondamentalement, ils relèvent tous du salafisme devenant une voie : ce chemin devient Halal. Enfin, la Sourate 6 du Verset 153 nous instruit : « Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le… ». Chacun est du climat de son intelligence, diront les hommes. Par ailleurs, une mission de la Da’waa se tiendra au Mali à partir du 14 septembre 2012.

Soumana Touré Miguel

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