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Rencontre entre le ministre de la Solidarité et les prescripteurs de l’AMO : Lever les goulots d’étrangement
Publié le lundi 1 septembre 2014  |  Le 22 Septembre
Abdoulaye
© aBamako.com par mouhamar
Abdoulaye Diop échange avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de sécurité
Bamako, le 15 Août 2014. Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, SEM. Abdoulaye Diop a échangé ce vendredi, avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de sécurité, sur le processus de négociation d`Alger et le Crash du vol d`Air Algérie au Mali. Photo: Solidarité, Action humanitaire et Reconstruction du Nord : M. Hamadoun Konaté.




Parler des difficultés du conventionnement et de comment faire en sorte que l’AMO soit une solution et non un problème pour les structures conventionnées, telle était la quintessence de la rencontre entre le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction des régions du Nord, Hamadoun Konaté, le vendredi 29 août dernier à l’Institut de Géronto-gériatrie, ex Maison des aînés.

Ont pris part à cette rencontre les représentants des prestataires des structures conventionnées de Bamako et Kati. Il s’agit des représentants des Centres de santé de référence (CSRéf) et des Centres de santé communautaires (CSCom) des 6 Communes du District de Bamako et de Kati et des hôpitaux du Point G, de Gabriel Touré et de Kati.

Les structures de soins conventionnées sont au nombre 1 067, réparties en 3ème, 2ème et 1er niveau. Pour le 3ème niveau, ce sont 12 établissements publics hospitaliers, un hôpital privé et 5 établissements à caractère scientifique qui concourent à la délivrance des soins à Bamako et à l’intérieur du Mali.


Pour le 2ème niveau, ce sont 61 CSRéf et 16 centres médicaux interentreprises et PMI de l’INPS qui assurent les prescriptions pour les abonnés de l’AMO. S’agissant du 1er niveau, les abonnés de l’AMO sont pris en charge par 964 CSCom, un cabinet médical et les infirmeries de la Police, de l’Assemblée nationale, de la Protection civile et des mutuelles de santé.


Cette rencontre avec les représentants de ces structures visait à identifier les goulots d’étranglement, afin d’apporter des réponses appropriées à ces problèmes. Au nombre des problèmes constatés, on peut citer le report des prescriptions. Selon le ministre, certaines prescriptions faites en dehors des structures conventionnées par la CANAM sont ensuite reportées sur les feuilles de soins par d’autres prescripteurs.

Selon lui, cela est contraire à la déontologie médicale et aux textes qui régissent le conventionnement avec les établissements prestataires. Le ministre Konaté a aussi relevé que certains prescripteurs font des prescriptions au sein de leurs établissements sans tenir compte de leurs engagements conventionnels avec la CANAM et du respect des normes fixées par la politique et les directives nationales en conformité avec le système de santé.

Il a aussi noté que certains CSCom ont des dépôts de vente décapitalisés et ne sont plus en mesure d’assurer un approvisionnement régulier en médicaments. Le ministre de l’Action Humanitaire a également souligné que la plupart des CSCom, surtout en dehors de Bamako, ne sont pas médicalisés. Ce qui a, selon lui, un impact négatif sur la qualité des soins offerts aux assurés.

Nonobstant ces difficultés, il a indiqué qu’aujourd’hui l’AMO constituait un acquis pour le renforcement de la protection sociale au Mali. En témoigne, à l’en croire, l’engouement des populations et le nombre croissant des réadhésions. Pour soutenir cette dynamique, le ministre Konaté s’est engagé à trouver dans une semaine des solutions aux problèmes identifiés au cours de cette rencontre.

Youssouf Diallo
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