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Mohamed Ould Ramadane du MAA: « Nous n’avons pas claqué la porte, c’est juste un problème protocolaire »
Publié le mercredi 3 septembre 2014  |  L’Indicateur Renouveau




C’est en principe ce mercredi que les travaux d’Alger II rependront suite au boycott d’une partie de groupes armés. Et si l’on s’en tient aux propos de différents acteurs, rien ne s’oppose à la poursuite des débats pour la sortie crise.

Lors de la cérémonie d’ouverture de la phase des négociations lundi à Alger, une partie des groupes armés avait quitté la salle, d’où des interrogations sur la poursuite des travaux. Il s’agit de la coordination composée du MNLA, du MAA et du HCUA.

A Alger, cette brusque montée de tension avait commencé à inquiéter les différentes délégations dont la communauté internationale et le médiateur algérien, qui a fini par clamer les ardeurs.

Interrogé, un membre de la délégation malienne a expliqué que l’attitude de la coordination ne pourra pas empêcher les négociations, car toutes les dispositions ont été prises en amont pour gérer ces genres d’humeur. Et d’ajouter que c’est un piège de la part de la coordination pour gagner du temps et divertir l’opinion.
De leur côté, les groupes d’autodéfense refusent de commenter ce qu’ils considèrent comme un non-événement. Hier nous avons échangé avec le secrétaire aux relations extérieures du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), Mohamed Ramadane, qui nous a fait remarquer qu’il n’y pas d’arrière-pensées dans l’acte posé par les trois groupes.

« Nous n’avons pas claqué la porte, on a juste mis l’accent sur l’aspect protocolaire », a-t-il déclaré. « Nous sommes venus par une bonne volonté pour avoir la paix. Et nous comptons sur les uns et les autres pour dépasser plusieurs détails qui n’ont pas d’importance et qui peuvent être des obstacles à la paix. En tout cas, nous avons répondu à l’appel et nous sommes optimistes », a-t-il plaidé.

Suspendus après la cérémonie d’ouverture, les travaux reprennent aujourd’hui. D’ores et déjà, chaque partie affûte ses armes pour convaincre dans ce qu’il convient d’appeler l’ultime négociation.
M. C.
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