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Maternité à moindre risque : La première Dame s’engage
Publié le mardi 9 septembre 2014  |  L’Indicateur Renouveau




Le 30 août, à Bamako, l’épouse du chef de l’Etat s’est engagée, à l’instar des premières Dames d’Afrique, à promouvoir au Mali la maternité à moindre risque. C’était à l’occasion de la 10e Journée de la maternité à moindre risque.

Au Mali, comme dans beaucoup de pays en développement, de nombreuses femmes décèdent des suites de complications survenues pendant ou après la grossesse ou l’accouchement. La plupart de ces complications apparaissent au cours de la grossesse. D’autres, qui existaient auparavant, s’aggravent à ce moment-là. Les principales complications, qui représentent 80 % de l’ensemble des décès maternels, sont les suivantes : hémorragie sévère (pour l’essentiel après l’accouchement) ; infections (habituellement après l’accouchement) ; hypertension durant la grossesse (pré éclampsie et éclampsie) et avortement pratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité.
Pour juguler cette triste réalité, la première Dame du Mali, Mme Kéita Aminata Maïga, s’est engagée en faveur de la maternité à moindre risque à travers la Vision 2010+5. Lors de la 10e Journée de la maternité à moindre risque, qui avait pour thème « paludisme et grossesse », tenue le samedi 30 août 2014 au CICB, l’épouse du chef de l’Etat a inscrit cet engagement dans la Vision 2010+5 dont le Mali garde toujours le leadership. C’est pourquoi, l’occasion a été mise à profit par la première Dame pour féliciter et remercier ses sœurs premières Dames pour cette heureuse initiative qui vise à contribuer activement à la politique de réduction de la mortalité maternelle néonatale dans des pays frappés par le fléau du décès maternel, néonatal et infantile.
Elle a profité de cette tribune pour féliciter les autorités sanitaires qui sont à pied d’œuvre pour inverser la tendance de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. L’accès gratuit des femmes et des enfants de moins de cinq ans au traitement du paludisme dans nos structures sanitaires, les grandes campagnes de sensibilisation et de distribution de moustiquaires imprégnées sur toute l’étendue du territoire national notamment dans les zones dites vulnérables en sont des parfaites illustrations.
Selon le représentant résident de l’OMS au Mali, Dr. Ibrahim Socé-Fall, « la mortalité maternelle et infantile demeure un défi difficile à relever à quelque mois de la date butoir des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Selon un rapport de l’OMS publié en mai 2014, environ 800 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. En 2013, 289 000 femmes sont décédées pendant ou après la grossesse ou l’accouchement. La majeure partie de ces décès évitables se produit dans des pays à faible revenu.
C’est pour cette raison, a-t-il ajouté, que « l’amélioration de la santé maternelle est l’un des huit OMD adoptés par la communauté internationale en 2000. Dans ce cadre, les pays se sont engagés à réduire de trois-quarts la mortalité maternelle entre 1990 et 2015. Depuis, les décès maternels ont reculé de 45 % à l’échelle mondiale ».
En plus des moyens humains et médicaux déployés par le gouvernement du Mali pour promouvoir la maternité à moindre risque, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, a apprécié la contribution des partenaires techniques et financiers dans cette lutte.
Aux côtés des ONG nationales et internationales, les organismes internationaux comme l’OMS, l’Unicef, l’UNFPA s’investissent au quotidien aux côtés du gouvernement du Mali pour que les femmes ne continuent plus de perdre la vie en voulant la donner.
CM/MSHP
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