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Meeting : Opposition en fusion
Publié le mardi 9 septembre 2014  |  L’Essor




Organisé par 9 partis, le meeting de dimanche a tiré, sans discontinuer, à boulets rouges sur les autorités actuelles
Les partis politiques de l’opposition ont organisé, dimanche, un grand meeting au Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ. Selon ses initiateurs, cette manifestation marque le départ d’une série d’activités politiques que l’opposition prévoit d’entreprendre. Plusieurs leaders des partis de l’opposition ont pris part au rassemblement qui a mobilisé du monde. Très tôt le matin, en effet, la cour du Palais de la culture a été le théâtre d’un ballet incessant de minibus et de véhicules personnels.
La sécurité était assurée par un imposant déploiement des forces de l’ordre. La veille, déjà, la salle Bazoumana Cissoko avait été pavoisée aux couleurs nationales avec les logos des différents partis de l’opposition. « L’opposition pour le salut du Mali », pouvait-on lire entre autres slogans sur les banderoles déployées et sur les tee-shirts que portaient les militants.
A 10 heures, la salle Bazoumana Cissoko était déjà pleine comme un oeuf. L’animation était assurée par deux groupes de rap (Djalabari et Milmo) et la célèbre cantatrice Doussou Bagayoko.
C’est dans cette atmosphère surchauffée que le président de l’URD, le député Soumaïla Cissé, drapé dans un boubou blanc, a fait son entrée dans la salle, suivi des représentants des autres partis de l’opposition. Le thème de la rencontre était « le bilan d’une année de pouvoir de Ibrahim Boubacar Keïta ».
Le meeting a été organisé par 9 partis : AFD Bejèfanga, FCD, PDES, PIDS, PRVM Faso Ko, PS Yelen Coura, URD, PARENA, PSP. Ces formations politiques expliquent vouloir, par une critique saine et sincère, apporter leur contribution démocratique pour que la gouvernance s’améliore au Mali.
La rencontre a débuté par la projection d’un film sur les 12 premiers mois de la présidence de Ibrahim Boubacar Keïta. Ensuite, dans une déclaration aux accents de cri du cœur, le chef de l’opposition parlementaire, Mody N’Diaye, a exhorté le chef de l’Etat à changer de comportement, à prendre en compte la souffrance de son peuple, à imposer la gestion régulière et transparente des finances publiques.
La déclaration de l’opposition réclame d’investir dans les infrastructures vitales, d’organiser notre armée et d’agir afin de permettre aux populations déplacées de retrouver leur terroir. Elle exhorte également le chef de l’Etat à favoriser le dialogue social, à rétablir la confiance envers son peuple et la communauté internationale et à faire la promotion de la morale publique, de la cohésion sociale et de l’unité nationale.
Dandara Touré du PDES qui représente les femmes de l’opposition a rappelé combien les femmes se sont montrées actives dans le combat pour le renforcement de la démocratie. Elle a regretté l’amaigrissement du panier de la ménagère, la flambée des tarifs de l’eau, de l’électricité et du gaz butane, entre autres. Et d’ajouter : « Si nous le savions, nous les femmes, nous n’allions pas contribuer à l’avènement de ce régime ».
Seydou Cissé du PARENA a parlé au nom de la jeunesse. Le président Keïta avait, a-t-il estimé, toutes les cartes en main pour être à hauteur de l’immense espoir suscité par lui. Mais estimera-t-il, le chef de l’Etat a instauré « une gouvernance chaotique à travers le pilotage à vue et l’amateurisme ».
Dans la foulée, Djibril Tangara de FCD, Daba Diawara du PIDS, Djiguiba Keïta du Parena et Amadou A. Diallo du PDES ont fait chorus en tirant à boulets rouges sur les autorités actuelles, avant de faire des propositions de sortie de crise.
Intervenant à son tour, Soumaïla Cissé est revenu sur les différents développements de la situation au Nord, et a estimé qu’il a fallu l’intervention des forces françaises et africaines pour qu’on pense à «l’honneur du Mali et au bonheur des Maliens ». Il a ensuite déploré la mort de dizaines de nos compatriotes « par l’irresponsabilité d’un homme » et a fait observer une minute de silence en leur mémoire. « Pour construire ce pays, il faut se lever tôt et se coucher tard », a lancé l’ancien candidat à l’élection présidentielle qui en avait disputé le deuxième tour avec Ibrahim Boubacar Keïta. Dénonçant les « dérives » du gouvernement actuel, le patron du « parti de la poignée de main » a conclu que « ce régime a atteint ses limites ».
S. DOUMBIA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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