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Libération des régions du Nord du Mali: La majorité silencieuse désormais débout
Publié le lundi 10 septembre 2012  |  Le 26 Mars


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La ville de Tombouctou


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Depuis mars 2012 les 2/3 de notre pays, regroupant les régions de Gao, Kidal, Tombouctou et une partie de Mopti, sont occupés de façon illégitime et criminelle par une coalition de groupes armés, provoquant dans le pays une série de crise de toutes sortes : sécuritaire, économique, sociale, culturelle, religieuse et institutionnelle.
Ainsi, face à l’inertie des plus hautes autorités les communautés sédentaires des cercles de Gao, Boureme, Diré , Ansongo, Menaka, Rhaous, Niafunké, Tombouctou, Goundam et Douentza qui se sentent abandonner ont décidé de se mettre au tour d’un seul bloc dénommé : Alliance « ZASYA », Lasaltaray.

C’est une nouvelle association qui vient d’être créée il y a quelques semaines et dont le lancement des activités a eu lieu le 04 septembre 2012 à la Maison de la Presse.

C’était en présence du président de l’Alliance, Sabou Djibirila Maiga ; du porte parole, Abderahamane Oumarou Touré et de nombreux ressortissants des cercles concernés. Son but : défendre les droits des communautés sédentaires majoritaires du Nord, à savoir les Songhoïs, les Tamasheqs, Bozo, Dogons, Bambara et les Peuls.

En effet, en ces instants si graves, marqués par la perte de contrôle sur les régions Nord et entamant même celles de Mopti les communautés sédentaires du Nord-Mali sont, seules, face à la terreur la plus horrible. C’est le constat fait par l’Alliance « ZASYA » Lasaltaray. Pour elle la seule et unique priorité du moment est la libération totale et effective du Nord-Mali.

Pour Sabou Djibirila Maiga, président de l’Alliance « Zasya », ces populations sont négligées. « Notre revendication, c’est que nous soyons traités de la même manière que ceux qui ont toujours pris les armes contre l’Etat du Mali, à savoir les Touaregs et ceux qui leurs sont affiliés. Donc, que nos communautés soient écoutées, et interrogées sur tout ce qui va être conclu », affirme-t-il, avant d’ajouter que : « nous n’allons plus nous coucher pour qu’on nous marche dessus ».

« Je crois vraiment en cela, mais c’est la situation qui nous impose cela aujourd’hui, parce que nous avons simplement eu l’impression que le gouvernement ignore un peu nos communautés par rapport aux autres communautés. C’est la seule raison, et dès que l’on sera mis dans ce droit là, peut-être que l’on va revenir comme par le passé », dira Abderahamane Oumarou Touré, porte parole de l’Alliance.

Aussi, c’est surtout dans la perspective de s’affranchir de l’amateurisme dans le traitement de l’épineuse question du Nord-Mali que les communautés victimes de toutes sortes d’injustices, ont décidé de s’organiser en alliance en vue de mettre fin à la situation qui prévaut au Nord.

Adama DAO

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