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Comment le trio a trahi le peuple : Du clientélisme ordinaire à la restauration tranquille
Publié le mardi 11 septembre 2012  |  L'Inter de Bamako


Arrivée
© aBamako.com par as
Arrivée du Président de la transition, Dioncounda Traore à Bamako
Vendredi 27 juillet 2012. Bamako. Aéroport de Bamako Senou. Le président de la transition accueilli à l`aéroport de Bamako par le premier ministre Cheick Modibo Diarra. Le premier ministre en compagnie du Capitaine Sanogo, président du CNRDRE


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Le Front uni pour sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) croyait manipuler Cheick Modibo Diarra, c’est finalement CMD qui s’est servi du FDR. Amadou Haya Sanogo, Cheick Modibo Diarra, Dioncounda Traoré ont trahi le peuple malien par les faits. Or il est écrit quelque part au Mali : toute personne qui trahit le pays payera au plus fort de sa trahison.

Le 21 mars, un groupe de soldats mécontents à Kati, de leurs traitements sont montés au créneau pour manifester leur raz-le bol, suite aux pertes en vies humaines subies dans leur rang dans le Nord.

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général Sadio Gassama, rencontrrait à cet effet les bidasses dans leur bled à Kati. La rencontre tourne court, le ministre tient des propos désobligeants devant un régiment d’hommes armés en colère. Résultat : les soldats sortent des blindés et mettent le cap sur le Palais présidentiel.

Paniqué par l’allure des faits, le général président aura la vie sauve en escaladant le flanc de la colline. Le Palais abandonné, les soldats le saccagent en apportant quelques biens trouvés sur place. Ainsi les soldats du camp de Kati venaient de mettre fin au pouvoir corrompu du général Amadou Toumani Touré à soixante huit (78) jours de la fin de son mandat. L’homme fort de ce pronunciamiento du 22 mars, est le capitaine Amadou Haya Sanogo, membre fondateur du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) dont le siège est à Kati, ville garnison située à 15 km de Bamako.

Après moult tractations, un Premier ministre a été nommé sur proposition du CNRDRE, en la personne de Cheick Modibo Diarra. On ignore jusqu’ici les vraies motivations de la junte militaire pour la proposition et la nomination de M. Diarra à la primature par le CNRDRE et la CEDEAO. Autant l’homme de la rue s’interroge, autant les hommes politiques(FDR) approuvent dans le fond (puisque les partis politiques Adema- Pasj, URD sont nés des cendres de l’ex-parti unique Udpm).

De ce point de vue, nous croyons plutôt à une retrouvaille entre anciens autour de Cheick Modibo Diarra.

Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et République (FDR) combat Cheick Modibo sur la forme de sa nomination cavalière, des chefs d’Etat francs -maçons de la CEDEAO. Le P.M est passé du clientélisme ordinaire à la restauration tranquille. Cheick Modibo Diarra est ainsi nommé Premier ministre avec «Pleins pouvoirs», selon les médiateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Un P.M, avec pleins pouvoirs, c’est une première en Afrique de l’Ouest dont la nécessité ne se pose pas. Sauf pour saboter le bon déroulement du processus de la transition. C’est justement ce qui se passe aujourd’hui à Bamako.

Cheick Modibo Diarra promu Premier ministre, les médiateurs de la CEDEAO adopte un Accord- cadre qui dicte l’application de la constitution de 1992. Depuis, le Mali se cherche.

Dioncounda Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, assurera pendant quarante (40) jours l’intérim avec deux missions, la pacification du nord du Mali et la tenue des élections générales. Passé ce délai, le professeur Dioncounda Traoré, qui devait s’adresser à la nation pour s’expliquer, a couru à Abidjan chez ses parrains afin d’ébaucher une nouvelle stratégie, rester président de la transition.

Cependant, le P.M avait introduit auprès des neuf (9) Sages une demande de prorogation du mandat du président par intérim. Tenez-vous bien, d’une prorogation du mandat de Dioncounda de deux semaines auprès de la Cour constitutionnelle.

Les neuf (9) Sages, nommés dont trois par ATT, trois par Dioncounda et trois par le Conseil supérieur de la magistrature ont sauté sur l’occasion : Dioncounda Traoré assurera la présidence de la République jusqu’à la fin de la transition. Pourtant, le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE avait fait une mise en garde contre toute tentative de prorogation du mandat du président par intérim Dioncounda Traoré au-delà des 40 jours.

Dioncounda a été reconduit par CMD. Sanogo, qui avait reçu à la veille de la fin du mandat de Dioncounda, le chérif de Nioro, n’a fait aucune déclaration à la nation pour expliquer les raisons de ses changements d’avis. Ce qu’il faut retenir, le capitaine Sanogo n’a pas respecté sa parole d’officier. Du coup, le manque de confiance s’est installé entre lui et son peuple.

Quant au professeur, sans trop chercher à devenir le président de la transition, il a pu l’être grâce à une trahison opérée contre le peuple malien par le Premier ministre «Pleins pouvoirs». Une fois bien assis dans son fauteuil présidentiel, Dioncounda fait appel aux forces de sécurité de la CEDEAO pour venir sécuriser les institutions de la République.

Enfin le professeur de mathématiques, pour s’assurer des bons services des médiateurs, trahit Cheick Modibo à son tour, en demandant le retour du CNRDRE, sponsor officiel du Premier ministre dans les casernes. Un pays trahi par ses propres fils, ne peut compter que sur la grâce d’Allah.

La trahison, dit-on, désigne l’acte de celui qui abandonne ou livre quelqu’un à qui il doit fidélité ou qui se fiait à lui, et par suite son pays.

A partir de ces faits, on peut déduire sans se tromper qu’Amadou Haya Sanogo ne serait pas un homme de parole. Or le pouvoir a horreur des hommes qui ne tiennent pas parole. Cheick Modibo Diarra ne tient pas non plus parole. N’a-t-il pas dit qu’il passera le relais à une nouvelle génération de cadres ? Il faut aussi prendre en compte l’acte crapuleux de la saisine de la Cour constitutionnelle pour proroger le mandat de Dioncounda. Cet acte démontre que le P.M est capable de marcher sur la loi pour arriver à ses desseins.

Quant à Dioncounda Traoré, il a fait une bonne lecture du communiqué final du sommet CEDEAO, signé le 26 Avril à Abidjan : le retour d’ATT au pouvoir.

Les francs-maçons dont sont membres des chefs de partis politiques maliens n’entendent pas voir confisquer leur pouvoir par des soldats putschistes. Dioncounda et son FDR sont les représentants de la CEDEAO au Mali. Et la CEDEAO est formée de présidents africains membres de la secte des francs-maçons. C’est cette secte qui propose et impose les nouveaux chefs d’Etat africains. Seul Dieu aidera le Mali à sortir des serres de ses envahisseurs.

Safounè KOUMBA

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