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Art et Culture

En prélude aux activités du 3ème «Campus international» : Le CIFAF forme les avocats francophones à Bamako
Publié le mercredi 10 septembre 2014  |  Visages du Bénin




Le Mali a subi des évènements récents qui ont eu un impact important sur l’économie mais le redressement engagé laisse entrevoir des perspectives encourageantes pour ce pays.

C’est pourquoi, la France, l’Union européenne et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ont mobilisé la communauté internationale pour y mener des actions dans différents domaines dont la formation professionnelle, un des volets du 3ème « Campus international » qui se déroulera à Bamako du 10 au 13 septembre 2014.

En effet, c’est fort du succès des deux premières éditions de Campus International organisées en Asie et c’est aussi dans le souci de participer à la reconstruction du Mali par le droit qu’il a été décidé de la tenue en Afrique et précisément à Bamako au Mali du 3ème Campus International.

En prélude aux activités de ce « Campus international », le Centre international en Afrique de Formation des Avocats Francophones ( CIFAF) a organisé ce mercredi 10 septembre 2014, une journée de formation axée sur la déontologie, le droit processuel et la pratique professionnelle en matière pénale… Cette session de formation regroupe les avocats de tous les barreaux francophones notamment ceux du Mali, du Bénin du Burkina-Faso, du Niger, de la Côte d’Ivoire, de la France etc. Elle permettra à ces avocats, d’approfondir et d’actualiser leurs connaissances dans les domaines précis du droit pénal et de la procédure pénale et de leur permettre d’acquérir les moyens nécessaires pour faire face aux conflits éventuels.

C’est d’ailleurs pourquoi, il a été abordé au cours de cette session, des modules tels que les droits de la défense et l’immunité de l’avocat, la confidentialité et l’inviolabilité des dossiers des avocats, les droits de la défense durant la phase d’enquête préliminaire et l’instruction, la loyauté de la preuve, le contentieux de la liberté et de la détention et les grandes tendances jurisprudentielles en matière pénale.

Il convient de préciser que toutes les présentations de la journée de formation ont été introduites par une communication portant sur le thème « La parole de l’avocat au service de la défense de la liberté d’expression ». Cette communication a été présentée par Monsieur le Bâtonnier Bernard Vatier, Secrétaire Général de la CIB, d’une part (La parole de l’avocat dans le prétoire), et Monsieur le Bâtonnier Jacques A. Migan, Directeur du CIFAF, d’autre part (La parole de l’avocat hors du prétoire).

Après quelques mots de remerciements et de gratitude, Monsieur le Bâtonnier Jacques A. Migan a introduit sa communication en ces termes : « … La valeur essentielle du métier de l’avocat est le libre exercice de la parole, dépourvue de toute restriction et de toute autocensure. C’est la seule arme, toute simple et en même temps redoutable, à la portée de l’avocat surtout lorsqu’il est confronté à l’accusation, à la partie civile, parfois aussi à l’opinion publique. Le libre exercice de la parole, aussi appelé liberté d’expression, est un enjeu important et essentiel. Comme nous le savons tous, le cadre naturel de l’utilisation de cette arme qu’est la parole est bien sûr le prétoire. Mais, l’histoire nous apprend que l’avocat ne se contente pas du prétoire pour s’exprimer. Il a toujours été un acteur de la société qui par la parole en dehors du prétoire, provoque des débats de société. Cela pose, tout naturellement, la question des limites à la liberté d’expression de l’avocat dans la société… »
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