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Le cannibale de Safo : Il était sous l’emprise d’une drogue puissante appelée «Amadou Haya Sanogo»
Publié le vendredi 12 septembre 2014  |  Sentinelle




Le cannibale était bourré d’une drogue dure au nom évocateur de «Amadou Haya Sanogo » ou «Haya» pour les habitués. Et sa victime a été mal inspirée en se refugiant dans la famille de son ex-belle famille. Deux facteurs qui ont profondément contribué au drame.

Nous avons poursuivi nos investigations après le drame survenu le vendredi 08 aout dernier dans le hameau de Djoman Diarra à N’zorokoro Niare (Safo); où un individu répondant au nom de Bouattou Niaré dit Babadjan a froidement éventré une fille de 11 ans avant de se repaître de ses entrailles. Les images sont tout simplement insoutenables.

L’individu en question a, ce jour, croisé sur son chemin dans la famille Dioma Diarra, la fillette Aminata Niaré, élève de 6e Année à l’école fondamentale de N’zorokoro- village, Fils de Bakary Niaré dit Bakaryblén et de Setou Coulibaly.

Au regard des circonstances et de l’air menaçant de l’homme, elle tenta de prendre la fuite mais sera très vite rattrapée par son poursuivant. Prises de panique, les femmes présentes sur les lieux se dispersèrent et laissèrent la malheureuse aux mains de son bourreau. Il l’assomma d’un coup de daba, l’éventra et à l’aide d’un couteau, lui ouvrit le thorax et se mit à manger ses entrailles.

Les gendarmes le trouvèrent entrain de se repaître de sa victime comme un nécrophage d’une dépouille. Il fut mis hors d’état de nuire. Mais de quelle manière ? Les gendarmes lui intimèrent ordre de lâcher son couteau et de se rendre. Il obéit. Un détail assez troublant pour un fou furieux. Il fut donc ligoté et gardé un moment au poste de gendarmerie avant d’être remis aux autorités sanitaires. Et pour cause. Il portait sur lui un certificat attestant de son séjour au centre psychiatrique de l’Hôpital du Point-G. Il s’agit donc d’un ancien pensionnaire du cabanon.

Mais l’homme n’était pas que fou. Il était aussi sous l’emprise d’une drogue dure communément appelée «Amadou Haya» ou «Haya» du nom de l’ex-putschiste (allez savoir pourquoi lui). Il en est arrivé à ce stupéfiant visiblement très dosé, parce que le chanvre indien ne parvenait plus à calmer ses envies.

Selon toute évidence, il n’était pas en possession de ses facultés, du moins, jusqu’au moment où il assomma la fillette. Les cris des femmes auraient déstabilisé un homme saint d’esprit. Mais pas lui.

Mais, le voilà curieusement qui obéit aux injonctions des gendarmes qui le menaçaient de leurs armes. En clair, le tueur semble avoir, à cet instant précis, recouvert toute sa lucidité. Mais quand donc l’a-t-il perdue ? Là est toute la question.
La coïncidence voudrait en outre qu’il ait, jadis et assidument fréquenté la famille où il exécuta sa victime. C’est la famille Djoman Diarra, son ex-beau père. En clair, la première épouse de notre tueur vient d’ici. Mais pour incompatibilité d’humeur, l’épouse l’a quitté. La séparation doit avoir laissé des séquelles. L’effet de «Haya» aussi.
A l’heure actuelle, notre anthropophage a été reconduit au cabanon, assisté d’un membre de sa famille. Les habitants de N’zorokoro ont juré de lui faire payé le sort de la pauvre Aminata Niaré si jamais il remettait pied dans le village.
A suivre
BS
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