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Pédophilie à Niamakoro : Une fillette de 04 ans victime
Publié le samedi 13 septembre 2014  |  Le Pouce




S’il y a un acte odieux et crapuleux que les autorités judiciaires doivent réprimer avec la dernière rigueur, c’est sans doute le viol exercé sur les mineures. Le cas d’espèce que nous avons le regret de relater remonte au 02 septembre 2014 à Niamakoro en commune VI de Bamako. En effet, il s’agit d’une mineur, du nom de R K, âgée de 4 ans seulement, qui s’est faite cruellement léchée par un certain Soumaïla Koné alias Soumi, âgé de plus de 30 ans, sans profession. Autre aspect incroyable de cette affaire est que c’est le second petit frère de lait, du père de la victime qui a décidé de porter plainte contre son grand frère pour complicité, non assistance et haute trahison de la famille. Il a fallu donc attendre jusqu’au mardi 09 septembre 2014 pour que l’affaire prenne une autre tournure décisive, par l’interpellation et l’arrestation de l’auteur du crime par les éléments du 10eme arrondissement, sous la conduite de l’inspecteur Paul Soumano. Ayant reconnu le forfait après audition, Soumaila a été déféré à la maison d’arrêt de Bamako avant de comparaitre devant le procureur et la cour d’assises. Que s’est-il réellement passé ?.

En effet, à Niamakoro vivent les familles Keita et Koné qui se font face, séparées par une route. Les rapports de voisinage ne semblent pas être cordiaux. C’est la semblance. Selon la mère de la victime, Mariama Bouaré, approchée dans les locaux du commissariat du 10 eme arrondissement, elle raconte ce qui suit :« D’habitude tous les soirs ,je fais les pâtés devant la porte .Ce soir là ,au crépuscule ,ma fille était à mes cotés . Soudainement, elle me dit qu’elle va dans la famille Koné chez Soumi car ce dernier l’a appelée. Comme elle tardait à revenir, je suis partie à sa recherche. Arrivée dans la cour, j’ai constaté que la famille était déserte. C’est là que je me suis dirigée vers l’appartement. Après le salon, j’ai ouvert la porte de la chambre à coucher. Là, j’ai trouvé ma fille, couchée à terre tandis que Soumi se tenait nu, debout à coté d’elle. En ce moment je lui ai demandé s’il voulait tuer ma fille. Aussitôt, Soumi m’a supplié de le couvrir et de le protéger. Après avoir amené l’enfant à la maison, je l’ai montrée à une autre femme qui n’a pu dire grande chose. Je pensais alors qu’il n’y avait rien jusqu’aux environs de minuit où la fille a commencé à montrer des signes d’ennuis. J’ai vu alors que le sang coulait de son vagin. A la suite de cela, je suis allée me plaindre dans la famille Koné pour viol. Lorsque j’ai transporté la fille au centre de santé de référence de la commune, on m’a demandé d’aller chercher une convocation au niveau de la police .C’est ainsi que la grande sœur de Soumi, Fatoumata Koné, m’a amené à la clinique médicale KODIT. Le médecin Dr Traoré Bekaye a dit alors que la fille a subi une pénétration. De ce moment jusqu’au 08 septembre le père de l’enfant a tout simplement gardé son silence, classant ainsi l’affaire. C’est son petit frère direct, Idrissa Keita, agent à l’ ORTM, revenu d’un voyage de Ségou, qui a fait rebondir l’affaire. Dans la même logique, le deuxième petit frère Bréhima Keita, promoteur du lycée privé « EMPIRE MANDINGUE DE FALADIE » a pris l’engagement de saisir la police. Informé, l’inspecteur de police, Paul Soumano, envoya des éléments chercher Soumaila Koné dans la nuit du 09 au 10 septembre. Interrogé, il avoua le crime avant d’être mis au violon. Après lui, Fatoumata Koné et le médecin consultant ont été entendus. Rapidement, le procès verbal a été établi et remis au tribunal de la commune VI. Avant le procès, Soumi va devoir séjourner au grand « Lycée de Bamako coura».
Aux dires de l’inspecteur de police, Soumi n’est pas à sa première fois de commettre un tel geste. Face à la situation, le tonton de la victime Bréhima Keita a décidé de porter plainte contre le père de l’enfant pour non assistance, complicité de crime et haute trahison de la famille Keïta . Soumaïla Koné a été présenté au procureur de la commune VI hier jeudi 12 septembre 2014
Affaire à suivre.
Jean GOITA
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