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Requête à la CEDEAO : Le capitaine Sanogo confirme des frictions dans l’ex-junte
Publié le mercredi 12 septembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


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© AP par DR
Retour à l`ordre constitutionnel: Le CNDRE remet le pouvoir aux civils
Mercredi 6 avril 2012. Kati, Mali. Après d`intenses pressions de la part de la CEDEAO la junte militaire avec à sa tȇte le capitaine Amadou Haya Sanogo signe un accord pour un retour à l`orde constitutionnel.


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Le capitaine Amadou Haya Sanogo tentait de démontrer lundi soir sur la télévision publique qu’il est en phase avec les autorités de la transition. Une sortie qui confirme les désaccords au sein de l’ex-junte, car son porte-parole, l’ex-leader estudiantin, Bakary Mariko, tient un autre discours. A moins que les deux hommes soient désormais en déphasage.

Il voulait couper court aux « rumeurs malveillantes », en déclarant que « le président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré, le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra et ma propre personne sont en phase. Le président Dioncounda Traoré a même été fêté pour la largesse d’esprit, la considération et le sens élevé du patriotisme qu’il a su mettre en avant pour ramener la paix sociale.

Cette sortie ne fait que rajouter à la confusion qui règne à Kati, car contrairement à ce qu’il a été annoncé, le capitaine Sanogo n’a pas démenti son porte-parole, l’ex-leader estudiantin, Bakary Mariko, qui tient un autre discours. En tout cas, l’ex-chef de la junte cherche à rassurer la communauté internationale qui veut toujours sa peau.

Les rumeurs et les infos le donnaient bien fragilisé en fin de semaine dernière face à une partie de ses troupes. A Kati, de nombreux officiers et sous-officiers, opposés à la requête de Dioncounda Traoré, n’excluaient pas un nouveau coup de force.

Le capitaine Sanogo tente de persuader qu’il était le chef loyal et discipliné vis-à-vis des institutions. Un chef qui a pourtant fait l’impasse sur les événements de Diabali : aucune allusion à l’assassinat de seize prêcheurs samedi soir près de Ségou par des militaires maliens. Sanogo, le chef d’une armée « bien mal en point » ou bien « en lambeaux » ou encore « à la ramasse » ? Allez savoir !

Abdoulaye DIAKITE
Source: L`Indicateur du Renouveau

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