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Edito : Obama et Benghazi, ravage de deux intégrismes
Publié le jeudi 13 septembre 2012  |  Le Républicain




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Une foule en colère tuant des diplomates américains. Seule Benghazi la rebelle peut se payer un tel luxe. C’est de là qu’est parti le premier souffle du printemps libyen en février 2011 avec la facilitation de Paris, Londres et New York. Au nom d’une démocratie qui, depuis, a contourné les trente mille morts de Damas ainsi que les derniers bastions mondiaux de la dictature au sein d’un Conseil de Sécurité dont la résolution délivra à l’Otan le permis de tuer le riche mais imprévisible Kadhafi. A moins d’un an de l’anniversaire de la mort horrible du Guide libyen, Benghazi retourne le fer dans le sein de l’Amérique. En ôtant ce qu’il y a plus sacré, c’est-à-dire la vie.

De surcroît la vie de ceux qui ne sont ni coupables ni responsables de la faute -si faute il y a- à l’origine de ladite folie meurtrière. Ce forfait n’est pas le fait d’islamistes recherchés qui se savent traqués, attendant comme les autres de tomber à leur tour sous les drones yankee. Les diplomates ont été assassinés, et c’est triste, parce que citoyens d’un pays où les droits conférés par le 1er amendement sont intouchables.

En particulier, la liberté de parole, de pensée et d’opinion. C’est ce droit qu’a utilisé le réalisateur juif d’un film qui en dévalue le prophète de l’Islam, un crime inexpiable aux yeux des musulmans. Intégrisme pour intégrisme, la constitution américaine ne saurait être supérieure au Coran pour un musulman. Mais l’Islam ne peut donner le droit de tuer l’innocent à la place du coupable. C’est ce qui est arrivé dans le Benghazi de l’après-Kadhafi. Pas pour faciliter les choses pour le « musulman » et communiste Barack Obama, le candidat glissant plutôt que le président sortant. Mais pas glorieux non plus pour les auteurs d’un acte commis au nom d’une religion qui prône l’amour et le pardon.

Adam Thiam

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