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Communications électroniques : Comment garantir la qualité de service et assurer un contrôle efficace ?
Publié le mercredi 17 septembre 2014  |  L’Essor
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d`ouverture de la première édition du Festi` Bazin
Bamako, le 04 Septembre 2014 au Palais des sports. Madame le ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé ce jeudi, la cérémonie d` ouverture de la première édition du festival de Bazin (FESTI`BAZIN) qui se tient du 04 au 06 Septembre 2014. Photo, ministre de l’Emploi et la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, M. Mahamane Baby.




Pour y parvenir, les régulateurs des télécommunications de la sous-région s’approprient les techniques avancées sur les bonnes pratiques.

Le ministre de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara, a présidé hier à l’hôtel Radisson, l’ouverture d’un atelier sur les problématiques de contrôle du trafic des communications électroniques et de la qualité de service dans les Etats membres de l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO). C’était en présence du directeur général de l’AMRTP, Choguel Kokalla Maïga, du secrétaire exécutif de l’ARTAO, Elhadji Maman Laminou, et d’une soixantaine de participants (des régulateurs venus de 8 pays de la sous-région).

Organisée par l’ARTAO sur sollicitation de l’AMRTP, le régulateur national, la rencontre de trois jours se propose de tracer un cadre d’échanges, de partage et de concertation entre participants afin que ceux-ci puissent s’approprier des techniques avancées sur les bonnes pratiques en matière de contrôle de la qualité de service et d’écoulement du trafic des communications électroniques y compris le trafic de la fraude.

Le système déclaratif actuel des données sur le volume du trafic téléphonique des opérateurs de télécommunications est-il efficace pour garantir les intérêts de l’Etat ? Les services offerts aux consommateurs sont-ils de qualité ? Sont-ils à la hauteur des contreparties versées par les consommateurs ? Comment contrôler le volume des communications électroniques et lutter contre la fraude dans nos pays ? Doit-on faire recours à l’installation d’un système de suivi permanent des activités des opérateurs de télécommunications ? Comment assurer une bonne qualité de service aux utilisateurs ? Autant de questions soumises aux régulateurs qui s’attèleront à apporter des réponses idoines au cours des travaux.

Le secteur de la régulation des télécommunications/TIC, a constaté le directeur général de l’AMRTP, « est en perpétuelle évolution, avec toujours de nouveaux défis auxquels il faut faire face. Parmi ces défis figurent à coup sûr la problématique de la maîtrise du trafic et du contrôle de la qualité de service ».

Dans quel pays de notre sous-région, voire du continent, la régulateur n’est-il pas interpellé sur la qualité de service des opérateurs, s’est interrogé Choguel Kokalla Maïga pour qui « à ce niveau, nous devons être attentifs à la qualité du service offert aux citoyens par les opérateurs ». Pour lui, « ceci est d’autant plus nécessaire qu’au regard des statistiques de l’Union internationale des télécommunications, on relève que dans le monde, le continent africain enregistre l’une des plus fortes croissances du nombre d’abonnés au téléphone mobile avec un taux de plus de 300% et un parc établi à plus de 500 millions d’abonnés et des chiffres d’affaires en hausse constance pour les opérateurs ».

Le secrétaire exécutif de l’ARTAO a, lui, indiqué que la 11ème assemblée générale a marqué un tournant dans la vie de l’organisation commune qui s’est dotée d’un nouveau plan stratégique quinquennal 2014-2019. Le plan d’action 2014 de l’ARTAO, a expliqué Elhadji Maman Laminou, prévoit le développement de cinq projets essentiels pour pouvoir promouvoir le meilleur développement des télécommunications en Afrique de l’Ouest. Ces axes stratégiques d’intervention qui cadrent avec le besoin fortement exprimé par les pays membres de l’ARTAO sont la migration vers la télévision numérique (TNT), le cybersécurité, le Broad band, la portabilité de numéro et le roaming et la qualité de service offerts par les opérateurs pour les cinq années à venir.

Pour la mise en œuvre de ce plan stratégique, le secrétariat exécutif a élaboré un plan d’actions qui met un accent particulier sur le renforcement des capacités des organisations membres à travers l’organisation de séminaires et ateliers de formation de haut niveau. C’est dans cette logique que le présent atelier s’inscrit, a précisé le secrétaire exécutif de l’ARTAO pour qui cette rencontre doit constituer une plateforme d’échanges et de réflexions sur les défis et problèmes rencontrés par les régulateurs dans le contrôle de la qualité de service et la collecte des informations relatives au trafic et aussi sur les relatons qui existent entre les différents acteurs du secteur des télécommunications. Le but est d’aboutir à des recommandations et directives aux fins d’assister et de soutenir nos Etats membres, dans la mise en place d’outils appropriés permettant de réaliser des audits de la qualité de service et de l’écoulement du trafic de communications électroniques y compris le trafic gris découlant de la fraude.

Pour le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, les enjeux économiques suscités par le secteur des télécommunications/TIC sont tels qu’ils justifient la plus grande attention que les plus hautes autorités de la région ouest-africaine accordent aux TIC comme vecteur de développement.

« Aujourd’hui, les progrès réalisés dans nos pays respectifs sont largement tributaires de la contribution du secteur des télécommunications. Les TIC sont au début et à la fin de tout pour ne pas dire en paraphrasant quelqu’un, que si les télécommunications n’existaient pas, il aurait fallu les créer », a souligné le ministre Camara. Il a rappelé à ce propos le projet du président de la République de faire du numérique d’une part un vecteur de développement social et d’autre part, une source de productivité et de valeur ajoutée pour les entreprises et pour l’administration publique.

Pour illustrer cette volonté de faire de ce secteur un levier majeur de l’économie nationale, Mahamadou Camara a annoncé que son département a lancé un grand projet dénommé « Mali numérique 2020 ».

Abordant le thème de l’atelier, il a invité les régulateurs à « veiller, conformément à leur mission de régulateur, à ce qu’un service de qualité soit offert aux consommateurs et que nos Etats respectifs aient une visibilité sur les produits des TIC ».

En réitérant la disponibilité de son département à apporter les appuis politiques nécessaires aux acteurs du secteur des TIC, le ministre Camara s’est dit convaincu que l’ARTAO, au regard de sa mission, continuera à œuvrer pour la vulgarisation des meilleures pratiques dans l’espace ouest-africain et demeurera une véritable force de proposition et d’anticipation pour le développement des infrastructures et des services de communications électroniques.
S. TANGARA



Atelier sur les Problématiques des Contrôles des trafics des Communications électronique et de la qualité des services
Publié le: 16/9/2014  |  ORTM

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