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Large bande : L’infrastrucure qui va tout changer dans l’administration
Publié le vendredi 19 septembre 2014  |  L’Essor




En plus de ses applications pour la commodité et le confort dans le travail, elle permettra aussi d’attirer les investisseurs étrangers Dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national TIC, le département chargé de l’Economie numérique est en train de finaliser la mise en œuvre du projet intranet de l’administration qui vise à mettre progressivement à travers un réseau propre, tous les services, départements ministériels et leurs démembrements dans les régions. L’intranet de d’administration permettra l’accès aux contenus informatifs, collaboratifs et aux métiers de l’Etat à travers la gestion en ligne des dépenses publiques, des ressources humaines, des biens de l’Etat, ou encore du Cadastre.

Le projet de réseau de large bande national, d’une grande importance pour le développement économique et social de notre pays, a obtenu l’autorisation de l’Assemblée nationale le jeudi 21 août 2014. Il vise à compléter en partie l’infrastructure nationale de fibre optique (bakbone) supportant tout à la fois les données, les sons, les images et la voix. En plus, il permettra de désenclaver totalement le pays en assurant des liaisons à haut débit vers les régions du Nord du Mali. Le backbone national est en bonne voie de réalisation à travers une combinaison de tronçons de réseau financés soit par des investissements privés (opérateurs de télécommunications), soit par des investissements publics.

Le gouvernement a constaté que, notamment dans le Nord et dans l’Est, les seules forces du marché ne permettent pas d’étendre le réseau backbone national (car le réseau dessert des zones considérées a priori comme économiquement peu rentables) et qu’il est donc nécessaire de prendre l’initiative de la construction des tronçons manquants avec un financement public. La priorisation dans la réalisation du projet des régions du Nord s’explique par le souci de sécuriser ces zones. L’un des objectifs majeurs du gouvernement est aussi d’éviter le doublement des infrastructures larges bandes en privilégiant le secours mutuel avec les réseaux des opérateurs de télécommunications. Pour la réalisation du projet, l’Etat a obtenu du prêt concessionnel d’un montant d’environ 35,2 milliards de Fcfa auprès d’Eximbank de Chine pour une durée de 20 ans. Ce financement permettra outre la construction d’un réseau de fibre optique de 1360 km (Ségou-Tombouctou, Mopti- Douentza – Gao, Bamako–Kourémalé (frontière guinéenne) et à l’intérieur des principales localités du projet), mais aussi, la mise en place d’un centre de données à Bamako (ordinateurs centraux, serveurs, baies de stockage, équipements réseaux et de télécommunications, etc) dans un bâtiment de 3 niveaux (3X500 m2) à construire. Ce système sera doté de 1500 terminaux devant être installés dans les différents bureaux de l’administration avec accès direct, contrôlé ou restreint, etc.

Ce bâtiment sera également doté, d’un centre d’appel avec 50 positions, d’un système VOIP de 800 équipements à installer dans les différents ministères et autres services de l’Etat, et d’un centre de télésurveillance. Les applications que ci-après seront aussi disponibles : un système de télésurveillance dans toutes les principales localités concernées par le projet, un système de vidéoconférence (Télé présence) avec 15 sites à aménager et équipés dans certains bureaux de l’administration centrale ou régionale, un système de Trustar (PPT) avec 1000 terminaux à déployer dans toutes les localités concernées, l’installation d’une trentaine de site BTS et des systèmes de faisceaux hertziens les reliant, la formation et l’assistance technique pendant un an. La réalisation de cette infrastructure permettra de désenclaver le Nord du pays en renforçant la sécurité et en le rapprochant du Sud, doter l’administration d’une infrastructure à large bande propre pouvant assurer le transport sécurisé des signaux, données, images, voix sur IP entre Bamako et les différentes capitales régionales. Elle développera une économie d’échelle importante sur le téléphone en améliorant l’efficacité du travail et l’image du gouvernement, et en favorisant le développement de l’économie du pays. L’amélioration de l’infrastructure de télécommunications permettra aussi d’améliorer l’environnement d’investissement et d’attirer les investisseurs étrangers.

L’infrastructure de télécommunication sera bénéfique à tous les secteurs économiques du pays que sont : l’industrie, l’agriculture, l’éducation, la santé, le tourisme. Un autre avantage est la possibilité de louer les capacités de fibre optique aux opérateurs de télécommunications ou tous autres fournisseurs ou prestations de services à valeur ajoutée Le Mali entent également développer la téléphonie sur IP (VoIP) qui est la transmission de la voix en utilisant le protocole IP. Le support utilisé peut être le réseau public Internet ou un réseau privé. En d’autres termes la Voix sur IP (VoIP, Téléphonie sur IP, téléphonie Internet) fait référence à la technologie qui permet de router les conversations vocales sur Internet ou un réseau informatique.
Baye Coulibaly
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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