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Barkhane pose des actes concrets dans le nord-est
Publié le jeudi 25 septembre 2014  |  Le Scorpion
Serval
© Autre presse par DR
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L’activité antiterroriste n’est pourtant pas nulle dans le nord-est du Mali. Une opération y a été conduite du 29 août au 9 septembre. Deux points de ravitaillement des GAT (groupes armés terroristes) ont été découverts puis détruits dans la région de Tessalit, les 4 et 5 septembre. Ces caches dissimulaient notamment des réserves d’environ 2 000 litres d’essence. Des munitions ont également été découvertes ainsi que trois engins explosifs qui ont été désamorcés, selon l’EM de la force Barkhane.

Deux civils tués par l’explosion d’une mine anti-personnel
Au moins deux civils ont été tués par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le nord-est du Mali, ont déclaré des sources militaires dimanche. L’accident s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi près d’Aguelhok, où dix soldats tchadiens de la mission de l’ONU, la Minusma, ont déjà été tués au cours des deux dernières semaines par trois mines distinctes. « Au moins deux civils ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord-est du Mali, vers la localité de Aguelhok, quand leur voiture a roulé sur une mine », a déclaré à l’AFP une source militaire malienne qui a souhaité garder l’anonymat, ajoutant qu’il y a eu aussi des blessés. Un soldat de la Minusma, qui a confirmé les faits, a précisé que le véhicule transportait également des moutons, et qu’ »au moins cinq bêtes » ont péri dans l’accident. Des attaques, visant en particulier les troupes étrangères, continuent néanmoins à se produire dans cette partie du pays.

Mystère toujours autour du vol d’Air Algérie
Le crash de l’avion d’Air Algérie au Mali en juillet, qui avait fait 116 morts, dont 54 Français, reste inexpliqué: l’enquête n’a permis pour l’instant de parvenir à aucune « piste privilégiée », selon un rapport d’étape présenté samedi. « Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste », « pour l’instant, il n’y a pas de piste privilégiée », a indiqué Bernard Boudaille, du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français, en présentant à Bamako ce premier rapport d’enquête. Le vol AH5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s’est écrasé le 24 juillet dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec 116 passagers et membres d’équipage à son bord, qui ont tous péri.

Outre les Français, les passagers étaient des ressortissants du Burkina Faso, du Liban, de l’Algérie, de l’Espagne, du Canada, d’Allemagne et du Luxembourg. Le représentant du BEA français et le président de la Commission d’enquête du Mali, N’Faly Cissé, ont souligné que l’équipage n’était pas fatigué, était expérimenté et préparé à des conditions météorologiques difficiles. Les systèmes de pilotage automatique de l’avion avaient été déconnectés, a souligné M. Boudaille. Mais il a précisé qu’il n’était pas « possible de dire si cette déconnection a résulté d’un automatisme de l’avion ou d’une manœuvre volontaire ou involontaire de l’équipage ».
L’enregistreur des conversations dans le cockpit (CVR) ne fonctionnait pas normalement et « ne permet pas de comprendre les messages » échangés par l’équipage, a ajouté l’expert. L’enregistreur des données de vol fonctionnait en revanche, et montre que l’appareil a été victime d’une « chute brutale » après un « ralentissement de ses moteurs » à son altitude de croisière, a-t-il dit lors de la confépresse. Selon lui, les conditions météo au moment du crash « peuvent être considérées comme normales ». L’avion a « fait des évitements » pour contourner « des nuages susceptibles d’engendrer des turbulences sévères et le givrage de l’appareil ». Mais l’enregistreur de vol « montre qu’il n’y a pas eu de turbulences » avant le décrochage de l’appareil, et « il n’y a pour l’instant rien, qui puisse infirmer ou confirmer l’hypothèse d’un givrage » qui aurait provoqué l’accident, a-t-il détaillé.

La semaine noire de l’aviation
L’accident du vol d’Air Algérie était le troisième en seulement huit jours, concluant une semaine noire pour l’aviation après le crash d’un avion de Malaysia Airlines dans l’est de l’Ukraine et celui d’un avion de la compagnie taïwanaise TransAsia sur une île au large de Taïwan. Au total, plus de 460 personnes avaient péri.

La mort de soldats au Mali.
La colère des autorités tchadiennes
Le gofernement tchadien a dénoncé, vendredi dans un communiqué, le traitement « discriminatoire » réservé à ses troupes au Mali, accusant la mission de l’ONU de les utiliser comme « bouclier », après la mort de cinq soldats dans le nord du pays, complétant la série noire à dix casques bleus tués ce mois-ci. « Le gouvernement tchadien constate avec regret que son contingent continue à garder ses positions au nord Mali et ne bénéficie d’aucune relève.
Pire, notre contingent éprouve des difficultés énormes pour assurer sa logistique, sa mobilité et son alimentation », affirme le communiqué. Le contingent tchadien est « utilisé comme bouclier aux autres forces de la Minusma, positionnées plus en retrait », accuse le gofernement. « Face à cette situation de précarité et de discrimination (…) le gouvernement interpelle les responsables de la Minusma (Mission de l’ONU au Mali) et les invite à un traitement juste et équitable de tous les contingents mobilisés dans cette opération », poursuit le texte. « Un délai d’une semaine est accordé à la Minusma pour opérer les relèves nécessaires et mettre à la disposition du contingent tchadien tous les moyens destinés à l’accomplissement de sa mission », selon le communiqué. Le gofernement avertit que « passé ce délai, le Tchad se réserve le droit de prendre les mesures qui s’imposent », sans toutefois préciser de quelles mesures il s’agit.

Septembre noir des Casques bleus tchadiens
Cinq bidasses tchadiens de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) ont été tués, jeudi dernier, par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le nord du pays, selon des sources militaires maliennes. Auparavant, un autre bidasse tchadien de la Minusma avait déjà été tué et quatre blessés par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, le 14 septembre dans la même zone d’Aguelhok, près de la frontière algérienne. Et, le 04 septembre 2014, une attaque d’engin explosif avait tué quatre Casques bleus tchadiens.
Le Tchad est en première ligne dans la lutte contre les groupes islamistes armés du Nord Mali depuis son engagement en janvier 2013, d’abord aux côtés de la force française Serval puis au sein de la force onusienne. Au total dix Casques bleus d’Idriss Deby ont péri durant ce mois, d’où le septembre noir.

ONU: La rage de Ban Ki-Moon
Le secrégé de l’ONU Ban Ki-moon s’est déclaré vendredi « outré » par l’attaque au cours de laquelle cinq Casques bleus tchadiens ont été tués jeudi dans le nord du Mali, estimant que « ces constantes attaques contre les Nations Unies doivent cesser immédiatement ». « Trois autres Casques bleus ont également été blessés lorsque le véhicule dans lequel ils se trouvaient a été atteint par un engin explosif improvisé » entre Aguelhok et Tessalit, indique un communiqué de l’ONU. Le secrégé appelle les groupes armés maliens réunis à Alger à « collaborer avec la Minusma dans la prévention de ces attaques lâches, conformément à leur engagement du 16 septembre ». Il « réitère la détermination des Nations unies à appuyer le peuple malien dans sa recherche de la paix ». Cette attaque porte à 21 le nombre de Casques bleus tués et à 84 ceux qui ont été blessés par des engins explosifs au Mali depuis le début de la Mission de l’ONU (Minusma) en juillet 2013, rappelle l’ONU. Le Conseil de sécurité a, lui aussi, publié, vendredi dernier, une déclaration condamnant l’attaque. L’armée malienne a dénoncé l’attaque en la qualifiant de nouvelles provocations des terroristes au moment où une cérémonie était organisée à Aguelhok, en mémoire des bidasses tchadiens et africains tués dans le passé par des engins explosifs posés par les terroristes. *
La Rédaction
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