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Pourparlers d’Alger : Une trêve jusqu’au 15 octobre 2014
Publié le lundi 29 septembre 2014  |  Le Républicain




Les pourparlers d’Alger sont suspendus. Certains parlent de suspension pour raison de fête de Tabaski, alors que selon des sources bien introduites, cette trêve était prévue depuis le démarrage des pourparlers.

« Depuis le démarrage des négociations, il avait été dit que les négociations allaient être suspendues en cette période, pour reprendre dans la deuxième quinzaine d’octobre », nous a indiqué Mohamed Ag Aharib, Porte parole du HCUA, depuis Alger. Il pense que cette première phase des négociations a été très bénéfique. « Les différents protagonistes ont eu la courtoisie de s’écouter », a-t-il ajouté. Avant de dire qu’il est très optimiste pour la suite des négociations, même s’il prévient qu’il ne faut pas s’attendre à des résultats dans l’immédiat. « Ce n’est que le début des négociations.

Chaque partie a exposé ses préoccupations », a-t-il indiqué. Avant d’admettre que le climat était très bon enfant. Et, au regard de ce climat, il a estimé qu’on peut espérer que la suite des négociations sera prometteuse. « Peut-être la prochaine étape sera la bonne », a-t-il indiqué. Il a estimé que les différentes marches organisées à travers le pays, ne sont pas de nature à arranger les choses.

Avant de réitérer toute sa confiance à la communauté internationale. Mais, contrairement au porte parole du HCUA, les leaders de la société civile malienne que nous avons interrogés le 26 septembre 2014, lors de la grande marche qui a mobilisé des milliers de Bamakois, sont convaincus que ces marches à travers tous le Mali sont des indicateurs de ce que veut la grande majorité des maliens de Kidal à Kayes.

Ils vont plus loin, en indiquant qu’après les marches qui ont mobilisé toutes les communautés dans les capitales régionales du nord du pays, sont de nature à amener les uns et les autres, à s’interroger sur la légitimité des mouvements et groupes armés. « Il est temps de se demander pour qui roule ces mouvements et groupes armés. Etant donné que la population à la base au nord du Mali ne soutien pas leurs revendications », s’est interrogé Yagaré Baba Diakité, Président de l’association « Mali Ka wélékan », l’un des organisateurs de la grande marche du 26 septembre 2014, dans les rues de Bamako.
Assane Koné
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