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69ème session de l’Assemblée générale des Nations unies : IBK dénonce l’absence d’un représentant africain au Conseil de Sécurité
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  L’Indépendant




Dans son discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies la semaine dernière, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a dénoncé la non représentativité du continent africain au Conseil de Sécurité de la dite organisation.

Créée après la seconde guerre mondiale pour préserver le monde d’après guerre de toute autre catastrophe majeure, l’Organisation des Nations unies (ONU) est aujourd’hui l’instance où toutes les importantes décisions de la terre sont prises.

Pour ce faire, dans son préambule, il est dit que toutes les nations sont égales devant cette institution. Qu’elles soient petites ou grandes.Cependant, plus loin dans le même préambule, il existe une contradiction majeure. Il s’agit notamment du Conseil de Sécurité constitué de 15 membres dont cinq permanents qui disposent d’un droit de véto qui leur permet de bloquer toute décision compromettant leurs intérêts. Seuls ces cinq pays disposent de cette particularité : les Etats Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande Bretagne. Depuis plus de vingt ans, les Etats africains cherchent à obtenir un siège au Conseil de Sécurité où le »destin » des nations est scellé. Plusieurs Chefs d’Etats africains sont montés au créneau pour faire cette réclamation, notamment le défunt guide libyen Mouhamar EL Khadafi.

C’est ainsi qu’une réforme du cadre institutionnel de l’ONU a été amorcée depuis quelques années. Celle-ci concerne notamment : la catégorisation de l’appartenance, la question du droit de veto, la représentation régionale, l’élargissement du nombre des membres et des méthodes de travail du Conseil, ainsi que les relations de ce dernier avec l’Assemblée générale. Le but de cette réforme est de rendre l’organisation plus efficace.

Seulement à cette 69ème Assemblée générale, aucun pas notable n’a été franchi dans le cas précis d’un remaniement du Conseil de Sécurité dont rêvent toujours les Etats africains.

» Aucune avancée notable n’a été enregistrée dans le cas précis du Conseil de sécurité, nonobstant les appels maintes fois réitérés à cette même tribune et les multiples réunions consacrées à la question « , a dit le président de la République devant l’Assemblée générale. Il a regretté, par ailleurs, que » malgré ses 53 Etats membres sur les 193 que compte l’ONU, l’Afrique reste, à ce jour, le seul continent à ne pas disposer de siège permanent au Conseil de sécurité.

Cette situation jure d’avec les valeurs d’égalité et de justice qui sont des idéaux prônés par notre Organisation « . Selon le président de la République, « l’Afrique a dégagé et soumis une position commune qui a été arrêtée à Ezulwini, réaffirmée à Syrte, puis à plusieurs autres sommets plaidant pour l’octroi au continent africain de deux sièges permanents avec droit de veto et de cinq autres sièges non permanents « .

Aboubacar DICKO
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