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Les marchés de la défense à la Une des quotidiens maliens
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  APA
Conférence
© aBamako.com par mouhamar
Conférence de presse du ministère de la Défense et des Anciens Combattants.
Bamako, le 30 septembre 2014. Le colonel-Major Bah N`daw, ministre malien de la Défense et des Anciens Combattants a animé une conférence de presse sur l’annulation de contrats d’achat d’armements.




L’annulation de marchés par le ministère de la défense, suite à des surfacturations révélées par une mission du Fonds monétaire international (FMI), occupe les manchettes des quotidiens parus mercredi dans la capitale malienne.

Ce sont 15 contrats militaires qui ont au total été annulés pour cause de surfacturation, renseigne Nouvel Horizon, citant Bah N'Daw, ministre de la défense, qui s'est exprimé sur le sujet lors d'une rencontre avec la presse, mardi à Bamako.

Cette toute première entrevue du ministre avec des journalistes fut un « exercice d'explication » souligne L'Indépendant pour qui les ministres impliqués dans le scandale doivent être « traduits devant la Haute Cour de Justice ».

Le journal parle de « contrats bidons », de « surfacturation de 29 milliards de francs cfa, de « pots-de-vin de 4 milliards » et de « mensonges dans les hautes sphères de l'Etat » pour en arriver à la conclusion que des « têtes doivent tomber ».

Des ministres ne vont pas en réchapper, affirme pour sa part, avec un brin de certitude, L'express de Bamako qui a choisi de publier à sa Une les photos de trois ministres en poste et celle d'un ancien ministre de la défense.

Les sanctions vont suivre, a aussi estimé L'Indicateur du Renouveau dont la certitude se rapporte au fait que les autorités n'auraient guère le choix puisqu'ayant « pris des engagements avec le FMI ».

Déjà, souligne le journal, le directeur des finances du ministère de la Défense a été limogé en rapport avec la signature d'une douzaine de marchés dont celui de l'acquisition, hors budget, de six hélicoptères de combat pour 100 millions de dollars.

C'est « l'heure de vérité », conclut Le Soir de Bamako en estimant que l'occasion est enfin arrivée pour le président Ibrahim Boubacar Keïta de donner suite à sa proclamation d'une « année de lutte contre la corruption».
AT/od/APA
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