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Journée mondiale de la rage: Une lutte plus accrue contre le fléau
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  Cellule Communication MDR
Célébration
© Autre presse par DR
Célébration de la journée mondiale de la rage
Bamako, le 28 septembre 2014 dans les locaux de la clinique vétérinaire. Le ministre du Développement Rural, Dr. Bokary Tréta a procédé à l’inoculation de la première dose de vaccin antirabique à l`occasion de la célébration de la journée mondiale de la rage.




L’édition 2014 a été l’occasion pour le ministre du Développement Rural de mette un accent particulier sur l’intensification de la lutte contre la maladie.
Le Mali, à l’instar de l’ensemble de la communauté internationale, a célébré le dimanche 28 septembre 2014, la journée mondiale de la rage, une maladie virale, c’est-à-dire transmissible de l’animal à l’homme ou de l’homme à l’animal. Elle est essentiellement transmise à l’homme par la salive des chiens ou chats infectés lors d’une morsure ou d’une égratignure.
La modeste cérémonie, organisée dans les locaux de la Clinique Vétérinaire, route de Koulouba, a connu deux temps forts : les explications techniques et l’inoculation de la première dose de vaccin.
La Directrice nationale des Services Vétérinaires a souligné que «la maladie, une fois déclarée, est fatale» et «qu’une personne meurt de la rage toutes les dix minutes dans le monde».
En effet, tous les continents sont touchés par cette maladie. Cependant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), environ 90% des cas de rage humaine surviennent en Afrique et en Asie et près de 40 % des personnes qui contractent la rage sont des enfants de moins de 15 ans. Cependant, à ce jour, on estime que 10% seulement des ressources financières utilisées pour traiter les personnes mordues par un chien supposé enragé suffiraient aux Services vétérinaires du monde entier pour éradiquer la rage. Ceci permettrait de prévenir tous les cas de rage chez l’homme.
«Le chien est le principal vecteur de la rage dans les pays où elle tue encore. La lutte contre la maladie chez les chiens, notamment les chiens errants, doit être la première des priorités pour prévenir les cas mortels chez l’homme» a ajouté, pour sa part, le Directeur de Recherche de la Clinique Vétérinaire, Mamadou Diarra.
Au Mali, la rage sévit de façon endémique provoquant souvent la mort d’animaux et d’hommes, notamment dans les centres urbains où la densité de la population de chiens est assez élevée.
Selon toujours M. Diarra, la Clinique 300 chiens par ans. Et pour 2014, la tendance est respectée, selon les derniers chiffres enregistrés par les services vétérinaires.
A en croire toujours les techniciens, les pertes d’animaux et de vies humaines peuvent être évitées si certaines mesures, simples sont observées. Il s’agit notamment de faire vacciner une fois par an vos chiens et chats contre la rage ; de laver immédiatement les points de morsure au savon ; de conduire immédiatement la personne mordue par un chien ou un chat dans un centre de santé pour y recevoir des soins appropriés ; de présenter l’animal mordeur au service vétérinaire le plus proche pour sa mise en observation.
Pour le ministre du Dévéloppement Rural, Dr Bokary TRETA, les différentes actions menées dans le cadre des campagnes pilotes de vaccination des chiens contre la rage ont été organisées en 2013 et 2014 dans le district de Bamako par le Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako en collaboration avec les services vétérinaires et leurs partenaires techniques et financiers sont «salutaires». Mais «la zoonose doit être combattue avec la plus grande détermination et un engagement politique des autorités».
Dr Bokary TRETA a, pour ce faire, exhorté tout le monde à y mettre du sien : «Je lance un appel solennel aux responsables des services techniques de la santé humaine et animale, aux responsables politiques, administratifs et ceux de la société civile de mettre ensemble leurs efforts pour combattre la rage sur l’ensemble du territoire national.
A l’échelle mondiale, les pays comme ceux d’Amérique latine visent l’année 2015 pour éliminer la rage humaine transmise par les chiens et les pays d’Asie du Sud-Est ont fixé cette échéance à 2020. Le Mali, lui, mise sur le Fonds Mondial pour atteindre ses objectifs. Il reste entendu que notre pays doit d’abord être éligible après avoir atteint les 70% de taux de vaccination des chiens requis la norme mondiale. Notons quand même que la FAO, l’OIE et l’OMS coopèrent étroitement pour renforcer la sensibilisation et l’engagement qui sont indispensables au succès de la lutte contre la rage.
Côté recherche, il existe des vaccins sûrs, efficaces et financièrement abordables contre la rage canine. Les pays qui disposent d’un programme d’élimination de la maladie doivent avoir un accès facile à des vaccins de qualité pour conduire les campagnes de vaccination et contrôler les foyers. Les banques de vaccins peuvent, dans ce sens, aider à faciliter les procédures d’achat et les circuits de distribution.

Cellule Communication MDR
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