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Lancement du Projet FIER : Un grand espoir pour la jeunesse malienne
Publié le jeudi 9 octobre 2014  |  Le 22 Septembre
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d`ouverture de la première édition du Festi` Bazin
Bamako, le 04 Septembre 2014 au Palais des sports. Madame le ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé ce jeudi, la cérémonie d` ouverture de la première édition du festival de Bazin (FESTI`BAZIN) qui se tient du 04 au 06 Septembre 2014.Photo: Ministre de l’Emploi et la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, M. Mahamane Baby.




Placé sous la haute présidence de SE Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, chef de l’Etat, le lancement officiel du Projet «Formation Professionnelle, Insertion et Appui à l’Entrepreneuriat des Jeunes Ruraux» (FIER) a eu lieu jeudi dernier au Centre International de Conférences de Bamako.

Le Président de la République avait à ses côtés le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MEFP), Mahamane Baby, celui du Développement Rural; Bocari Tréta, le Coordinateur du Projet FIER, Eric Coulibaly, le Directeur de la Division pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Ides de Villebois, le Président de la Fédération Nationale des Jeunes Ruraux du Mali, Nouridine Zakaria et le Maire de la Commune III de Bamako, Abdel Kader Sidibé.

Dans son discours introductif, le Maire de la Commune III du District de Bamako s’est dit très heureux de l’élaboration d’un tel projet, qui contribuera à la réduction de l’exode rural et à l’augmentation de la production agricole. Son plus grand souhait réside dans la mise en œuvre d’un autre projet du MEFP, le projet de développement des compétences pour l’emploi des jeunes, qui contribuera à la création de PME/PMI dans les zones urbaines et semi-urbaines.

Nouridine Zakaria ajoutera que les secteurs rural et informel seront demain les principales sources d’emploi, notamment dans l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’exploitation forestière et l’artisanat rural.

Selon le MEFP, Mahamane Baby, ce projet fut négocié en novembre 2013, et son accord de financement fut signé le 17 janvier 2014 à Rome, en Italie. Il fut ensuite ratifié par le gouvernement du Mali en juillet 2014 et est entré en vigueur le 20 août 2014.

Toujours selon le MEFP, chaque année, environ 180.000 jeunes ruraux arrivent sur le marché de l’emploi au Mali, avec d’énormes difficultés pour trouver des débouchés professionnels, en raison de leur faible niveau de qualification.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, le secteur agricole est au centre des préoccupations, car il recèle les plus importantes niches de formation professionnelle et d’emplois, en termes qualitatif et quantitatif, a ajouté Mahamane Baby.

Il a sera mis en œuvre en étroite collaboration avec les Conseils Régionaux et contribuera à la création de 200.000 emplois durant le quinquennat d’IBK. Le ministre Baby a pris l’engagement devant le Président de la République de relever le défi et de veiller à l’exécution efficiente du projet FIER.

M. Eric Coulibaly, son Coordinateur a procédé à la présentation de son projet. Selon lui, l’objectif du projet FIER est de promouvoir l’accès des jeunes ruraux, femmes et hommes, à des opportunités d’insertion et d’emplois attractifs et rentables dans l’agriculture et des activités économiques connexes. Il durera 8 ans et sa tutelle est assurée par le MEFP. Il interviendra sur l’ensemble des 8 régions du Mali. Le coût total du projet est estimé à 26,29 milliards de FCFA.

Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a d’abord salué la présence d’Ides de Villebois, du FIDA, pour avoir été un grand ami du Mali et son intérêt pour les questions de l’emploi et de l’insertion socio-économique des jeunes vivant en milieu rural.

Selon IBk, la jeunesse malienne a besoin de qualifications pour jouer sa partition dans un monde compétitif et ouvert. «Nous devons lui donner les moyens et les armes pour le combat contre le sous-développement, le combat pour le mieux-être. Nous avons l’obligation de valoriser cette jeunesse, en lui donnant une meilleure éducation, une meilleure orientation et une meilleure qualification. Cette jeunesse rurale étant la force de travail, est aujourd’hui peu compétitive, car peu ou pas formée, mal équipée et sans accès aux moyens de financement de ses activités. Nous en sommes conscients. Nous vous donnerons les moyens, s’il plait à Dieu. Nous en avons les moyens, l’espoir est là, pour diversifier et améliorer la production agricole», a conclu le Président de la République.

Adama Bamba
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