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Un convoi d’Aqmi "détruit" par les forces françaises dans le nord du Niger (Elysée)
Publié le vendredi 10 octobre 2014  |  AFP
Serval
© Autre presse par DR
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Paris - Les forces militaires françaises de Barkhane ont "détruit" dans la nuit de jeudi à vendredi un convoi d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui "transportait des armes de la Libye vers le Mali", a annoncé l’Élysée vendredi dans un communiqué.

"En coopération avec les autorités nigériennes, les forces armées françaises ont de nouveau intercepté et détruit la nuit dernière au nord du Niger un convoi de véhicules armés d’Aqmi qui transportait des armes de la Libye vers le Mali. L’intervention a permis de saisir une importante quantité d’armes et de neutraliser les convoyeurs dont une partie a été capturée", a indiqué la présidence de la République.

Fin septembre, ces mêmes forces françaises, déployées au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane pour lutter contre les groupes armés jihadistes, avaient déjà mené deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, lors desquelles un proche et des partisans présumés du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar avaient été arrêtés.

Dans son communiqué, l’Elysée souligne que "les groupes armés terroristes qui tentent de déstabiliser les Etats du Sahel et le Mali en particulier ont conduit récemment des attaques meurtrières contre les unités de la mission des Nations Unies au nord du Mali".

Le 3 octobre, neuf Casques bleus nigériens sont morts dans l’attaque d’un convoi du contingent nigérien de la Minusma dans la région de Gao (nord-est). Mardi, un militaire sénégalais a été tué par des tirs de roquette contre le camp de la Minusma à Kidal.

Jeudi, le porte-parole de l’état-major des armées, Gilles Jaron, avait souligné lors d’un point de presse qu’au nord du Mali, "les groupes armés terroristes poursuivaient leurs actions de harcèlement", tentant de "réinvestir une zone dont ils ont été chassés".

"Il n’y a jamais eu interruption de notre mission. Nous avons affaire à un adversaire "vivant", qui s’adapte à des situations et qui nécessite que nous nous adaptions également pour pouvoir le chasser de sa zone", a-t-il indiqué, précisant : "Nous allons agir, nous agissons dès à présent (...) Nous sommes à la manoeuvre pour lui porter les coups nécessaires pour mettre fin à ses ambitions".

swi/glr/nm
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