Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article
NTIC

Présentation de l’étude » j’aimerais bien être fier de l’ORTM » : Les Bamakois donnent leur point de vue
Publié le samedi 11 octobre 2014  |  Bamako Hebdo
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d`ouverture de la première édition du Festi` Bazin
Bamako, le 04 Septembre 2014 au Palais des sports. Madame le ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé ce jeudi, la cérémonie d` ouverture de la première édition du festival de Bazin (FESTI`BAZIN) qui se tient du 04 au 06 Septembre 2014. Photo, ministre de l’Emploi et la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, M. Mahamane Baby.




Le ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, dans l’objectif d’améliorer la qualité du programme, des services et de renforcer les capacités du personnel de l’ORTM, a initié en collaboration avec Friederich Ebert Sifting, une étude intitulée » j’aimerais être fier de mon ORTM « . Cette étude qui s’est déroulée durant la période du 26 août au 4 septembre était une opportunité d’expression offerte aux Bamakois afin de donner leur point de vue sur la qualité et le service de leur télévision nationale.

Les résultats de l’étude ont été publiés le 1er octobre dernier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB). C’était sous la présidence de Mahamadou Camara, ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication (MENIC), en présence de son excellence Günter Overfeld, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Mali, de Baly Idrissa Sissoko, directeur général de l’ORTM, de Jan Fahlbusch, représentant résident de Friedrich Ebert Stiftung au Mali, de Klaas Glenewinkel, directeur de média in cooperation and transition (MICT) et de nombreux invités de marque.

Selon Erik Houinsou, l’un des présentateurs du projet, des questionnaires standardisés et groupes de discussions ont permis de recueillir les informations sur l’utilisation de la télévision en général et de l’ORTM en particulier par les Bamakois, la couverture de l’ORTM et son image au sein du paysage télévisuel national et international. L’enquête s’est intéressée, entre autres, au comportement de la chaine nationale, aux réformes en cours ou qui doivent être menées, à la crédibilité et à la qualité des programmes ou encore à la fréquentation des téléspectateurs, a expliqué Jan Fahlbush.

Ainsi, sur 1400 personnes âgées de 15 à 65 ans, interrogées à Bamako, il ressort que 80% regardent la télévision nationale, 35% la jugent crédible et plus de 50% de la population croient en son indépendance contre 10%, a expliqué le diplomate allemand. Selon l’analyse, la chaine de premier choix n’est pas systématiquement la chaine la plus fiable. En effet, bien que 40 % des interviewés aient mentionné l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) comme étant leur chaine de premier choix, seulement 30 % lui font confiance.

Le ministre Camara s’est dit satisfait de l’étude, en attendant la deuxième phase qui sera beaucoup plus approfondie. En ce qui concerne la qualité de l’image et la grille de programmes, le ministre dira que d’ambitieuses réformes sont en cours pour moderniser l’ORTM, afin de faire de la chaine, une fierté nationale.

Ces réformes consisteront à améliorer les conditions de vie et de travail des agents, le changement de statut, le renforcement des équipements et des capacités des techniques, mais surtout l’adaptation de la grille des programmes aux préoccupations des téléspectateurs et bien évidemment le passage de l’analogie au numérique.

Pour sa part, le directeur de l’ORTM s’est félicité de la réalisation de cette étude qui cadre avec les objectifs des pouvoirs publics de moderniser la télévision nationale et de répondre aux exigences de plus en plus fortes des Maliens de l’intérieur et de la diaspora. » Nous travaillerons pour que le Malien dise, je suis fier de l’ORTM » a promis Baly Idrissa Sissoko qui a souhaité une fois de plus l’accompagnement des pouvoirs publics, privés et surtout des populations.

Il faut rappeler qu’en raison des restrictions budgétaires, l’enquête a seulement couvert la capitale, mais la deuxième phase de l’étude concernera tout le pays.
Clarisse NJIKAM
Commentaires