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Projets Initiatives Eau et Sécurité Alimentaire : Les acteurs font le point des activités
Publié le lundi 17 septembre 2012  |  Le 22 Septembre




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Dans le cadre du Programme de coopération tripartite Chine – FAO – Mali, la représentation de la FAO au Mali, en collaboration avec la Coordination Nationale des Projets Initiatives Eau et Sécurité Alimentaire et de la Coopération Sud – Sud (IESA/CSS), a organisé un atelier d’échanges sur l’évolution des activités en cours d’exécution à Sotuba, Cinzana, Mopti et Sélingué et pour faire des recommandations pour les suites à donner au programme.

La réunion, dont l’ouverture était présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Cheick Sidiya Diaby, avait deux objectifs principaux: faire le point sur la situation actuelle des activités et des moyens financiers engagés correspondants au titre de l’année 2012 et proposer des recommandations pour la suite à donner au programme

Rappelons que le programme de Coopération Sud ‑ Sud (CSS) d’assistance technique avec la République Populaire de Chine, financé dans le cadre de l’accord tripartite Chine – FAO ‑ Mali, est un programme d’appui au Programme National de Sécurité alimentaire (PNSA) du Mali, notamment le Projet IESA (Initiative Eau et Sécurité Alimentaire).

L’objectif principal du programme est de renforcer les capacités à la fois des structures nationales de recherche et d’appui‑conseil et des petits producteurs et de leurs organisations. Il a été financé pour une durée deux ans et sa mise en œuvre a commencé avec le lancement des activités au mois d’août 2011.

Les activités de la première année ont été conduites essentiellement avec les structures de la recherche sur le mil (à la station de recherche de Cinzana), le maïs et le sorgho (aux programmes maïs et sorgho à Sotuba) et les cultures maraichères (à la station de recherche de Mopti).

Malgré le retard enregistré lors du début des activités, des résultats encourageants ont été obtenus la première année, principalement avec des essais expérimentaux sur le mil, le maïs et les cultures maraichères. Ceci a motivé davantage les acteurs. A tel point qu’à la 2ème année, les structures d’appui‑conseil, comme l’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS), se sont engagées dans le programme et que des experts chinois ont été envoyés sur les sites, pour conduire des activités de démonstration de technologies diverses dans les domaines de la riziculture, du maraichage et de la pisciculture.

En janvier 2012, une mission conjointe Coordination Nationale du Projet IESA et Programme de Coopération Sud ‑ Sud avec la Chine et s’est rendue dans les zones d’intervention des coopérants chinois. La mission a rencontré les structures impliquées dans la mise en œuvre du programme en présence des experts techniciens chinois. Durant les rencontres, les échanges ont porté sur les programmes d’activités 2012, qui ont été envoyés à la Coordination Nationale du Programme de Coopération Sud ‑ Sud. Ces différents programmes ont été validés et leur mise en œuvre a commencé en février 2012. A noter que des missions de supervision conjointes Coopération Sud – Sud / IESA, particulièrement à Sotuba et à Sélingué, ont été effectuée.

Mais, suite au événements du 22 Mars et au regard de la situation sécuritaire non rassurante du moment, sur demande de la Chine, la Représentation de la FAO au Mali a été obligée de rapatrier les dix-sept experts et techniciens chinois qui évoluaient sur le programme.

Le programme de Coopération Sud ‑ Sud a été ainsi suspendu, mais les activités déjà financées ont évolué sur le terrain au niveau de tous les sites. Pour donc établir l’état d’avancement de ces activités engagées et faire des recommandations relatives à la suite du programme, il y avait lieu que les différents acteurs que sont la FAO, la Coordination nationale des projets IESA, les structures de recherche impliquées, l’ODRS, les structures nationales d’appui‑conseil se rencontrent pour changer et proposer des orientations.

Selon certains participants que nous avons rencontrés, l’atelier, qui a pris fin vendredi dernier, a permis de faire l’état d’avancement actuel des activités, par structure et par activité, tout en précisant les objectifs visés, les résultats attendus, les moyens financiers mobilisés, le niveau des résultats atteints, la période d’exécution et les difficultés rencontrées.

Paul Mben

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