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Les FARE à propos de la situation générale du pays : « La gouvernance IBK manque de vision… »
Publié le jeudi 16 octobre 2014  |  L’Indépendant
Modibo
© aBamako.com par Atapointe
Modibo SIDIBE prend contact avec ses compatriotes de la diaspora ivoirienne.
Dimanche 07 Avril 2013. Hotel Pullman.Plateau. Des son arrivée à Abidjan, L`ancien Premier Ministre Malien a rencontré ses compatriotes dans les locaux de l`hotel pullman.




Dans une déclaration qu’il nous a fait parvenir, le Secrétariat exécutif national des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE Anka Wuli) estime que la gouvernance IBK manque de vision et que le gouvernement fait preuve d’ambigüités dans ses démarches. Après avoir analysé la situation d’ensemble du pays, les responsables du parti du baobab dénoncent le manque de concertation des partis politiques dans la gestion de la crise sécuritaire du nord du pays.

C’est à l’issue de la réunion de son secrétariat exécutif national, le samedi 11 octobre 2014, que le parti FARE se déclare » fortement préoccupé par le déroulement des négociations de paix entre le gouvernement et les groupes politico-militaires du nord du Mali et par la nette dégradation sécuritaire, ainsi que la détérioration avérée de la gouvernance « .

Dans ce sens, les FARE condamnent fermement les attentats terroristes perpétrés contre les troupes de la MINUSMA et qui ont entrainé des pertes parmi les contingents tchadien, nigérien et sénégalais, s’incline pieusement devant la mémoire des casques bleus tombés sur le champ de l’honneur. Le parti que dirige l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé présente ses condoléances à ces pays et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Le parti salue la détermination des gouvernements du Tchad, du Niger, du Sénégal, de la CEDEAO, de la France et des Nations unies à poursuivre le combat commun contre le terrorisme au Mali.

Modibo Sidibé et ses amis dénoncent l’absence de concertation avec les partis politiques de l’opposition et la société civile, tout en se félicitant de la mobilisation des populations pour exprimer leur ferme opposition à toutes velléités de partition du pays.

« Le parti FARE soutient et salue cette mobilisation qui constitue un avertissement face au manque de vision et aux ambigüités dans la démarche du gouvernement « , disent les cadres des FARE. Le parti du baobab salue la réaffirmation par la communauté internationale de l’unité territoriale du Mali, l’invite en conséquence à renforcer les capacités opérationnelles de la MINUSMA pour faire respecter par les groupes armés signataires de l’accord de Ouagadougou leurs engagements pour lutter contre les jihadistes, en rapport avec l’opération Barkhane et les forces armées et de sécurité du Mali.

Il demande au gouvernement, dans cette perspective, de remettre en confiance les forces armées et de sécurité et de renforcer leurs capacités opérationnelles. Le parti exige du gouvernement de conduire les pourparlers avec vision, et cohérence et réaffirme qu’il n’y a de solution véritable et durable à la crise du nord que globale et nationale comme indiqué dans la contribution des FARE aux négociations d’Alger en date du 30 août 2014.

Les FARE demandent aux populations de rester mobilisées pour un Mali indivisible et pour qu’aucune partie du territoire national ne puisse bénéficier d’un quelconque statut spécifique. Concernant la gouvernance, « le parti regrette que la mauvaise gestion avérée des ressources allouées à l’équipement de l’armée longtemps dénoncée par l’opposition démocratique et aujourd’hui épinglée par nos partenaires techniques et financiers au rang desquels le Fonds monétaire international n’a pas permis la reconstruction de l’outil de défense « .

Plus globalement, la mission effectuée récemment par le FMI, les audits effectués par la Cour suprême et le Bureau du Vérificateur Général ont mis en évidence des dépenses extrabudgétaires, des surfacturations et des détournements. Il s’y ajoute que les conditions d’acquisition, d’exploitation comme titre de propriété de l’avion présidentiel restent floues. Ces pratiques, expliquent les cadres du parti, ont eu pour conséquence entre autres d’anéantir la crédibilité du gouvernement et mis à mal les capacités du pays à mobiliser et à gérer les ressources pour son développement.

Pour les FARE Anka Wuli, » le climat social est à la déprime alors que le gouvernement reste sourd à l’ouverture d’un dialogue sérieux, que les conditions de vie des Maliens se dégradent de plus en plus et qu’enfin la relance économique n’est guère perceptible « .

Par ailleurs, analysent le Secrétaire général Mahamadou Kéita et ses camarades, les travailleurs de l’Etat sont attaqués dans leur intégrité morale au moment où le pays a plus que jamais besoin d’une administration véritablement républicaine et efficace. Pendant ce temps, « le gouvernement et la majorité s’installent dans une propagande aussi coûteuse que stérile au lieu d’anticiper et d’affronter les problèmes dans la plupart des cas créés par eux-mêmes (avion, Kidal, marchés de la défense, front social….) et d’engager les mesures requises pour les résoudre ». Le parti FARE demande au président de la République de tirer dans les meilleurs délais toutes les conséquences des conclusions et recommandations de la mission du FMI et des audits. Et en particulier d’engager toutes les mesures administratives et judiciaires utiles

Bruno D SEGBEDJI
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