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Atelier d’évaluation de l’EID : Le souci de gagner en efficacité
Publié le vendredi 17 octobre 2014  |  L’Essor
Activités
© aBamako.com par mouhamar
Activités du président Blaise Compaoré au Mali
En visite au Mali pour 48 heures, le président du Faso Blaise Compaoré s’est entretenu avec le médiateur de la République Bba Hakim Haïdara .




Le Médiateur de la République a présidé hier une réunion d’évaluation en fin de parcours de l’édition 2013 de l’Espace d’interpellation démocratique (EID), institution dont le vingtième anniversaire est commémoré cette année. La rencontre d’hier, qui entrait dans le cadre du suivi des recommandations du jury d’honneur, a regroupé les collaborateurs du médiateur chargés de la mise en œuvre de l’EID et les points focaux des départements ministériels.

Le jury d’honneur, rappelle-t-on, dans ses recommandations de 2012 et 2013 adressées au médiateur de la République, a exhorté celui-ci à procéder à une évaluation publique tous les quatre mois entre deux sessions. Cela afin que l’EID ne se limite plus à une activité publique d’un seul jour, mais s’étende sur toute l’année avec l’activation de la commission de suivi à travers les points focaux des différents départements ministériels.

Pour donner corps à cette recommandation, le médiateur de la République a, aux termes de l’article 35 du nouveau règlement intérieur, prévu l’organisation au moins de deux fois par an des ateliers dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations et des conclusions de sessions de l’EID.

En application de cette disposition, le secrétaire permanent de l’EID a organisé l’atelier d’évaluation en question et qui est le deuxième du genre.

Parmi les objectifs recherchés, figure le suivi des interpellations de l’EID 2013 à partir des conclusions et observations du premier atelier de suivi-évaluation tenu le 19 juin dernier. Il s’agit d’abord d’assurer un suivi permanent des interpellations et des recommandations afin d’éviter à l’Etat de se retrouver dans la position de l’éternel fautif. Autre centre d’intérêt, le respect par le gouvernement de ses engagements. En troisième position, on peut citer l’état de mise en œuvre des recommandations du jury d’honneur et la formulation des propositions concrètes pour un meilleur suivi et la préparation de la 19ème session.

A titre de rappel, les services du médiateur de la République avaient reçu 177 interpellations en 2013 contre 110 en 2012. La commission nationale d’organisation a délibéré et classé ces interpellations en 36 interpellations retenues « pour être lues », 65 interpellations retenues « pour suite à donner », et 76 interpellations rejetées.

Les interpellations reçues se rapportent à des objets très variés, où dominent notamment les litiges fonciers, les paiements des dommages et intérêts et la régularisation de situation administrative, l’exécution des décisions de justice passées en force de chose jugée, l’intervention dans les procédures judiciaires en cour, les réparations de préjudices, les paiements de salaires, les indemnisations. Toutefois une même interpellation peut s’adresser à plusieurs départements ministériels à la fois.

Si toutes les interpellations « lues » ont reçu des réponses de la part des départements ministériels le jour de l’EID, il faut cependant déplorer que la plupart des engagements pris, n’ont pas été suivis d’effets. C’est le cas notamment de l’interpellation n°074 de l’Association pour le Développement et la solidarité entre les habitants de la Cité-Mali Univers/Sotuba et d’autres interpellations adressées au ministère de l’Administration Territoriale.

En introduisant les travaux, le médiateur de la République a mis en avant le caractère pédagogique de l’EID et le fait que cet espace appartient au peuple malien. L’espace d’interpellation démocratique a une vocation d’éducation démocratique destinée à informer sur l’état de la démocratie malienne.

« L’EID est un marqueur de la démocratie malienne », a jugé le médiateur qui attend que l’Espace impulse une politique de promotion et de protection des droits humains. Il a ensuite convié les participants à réfléchir sur le devenir de l’EID à la lumière des nouvelles dispositions nouvellement mises en place.
A. LAM
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