Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Les évènements survenus récemment dans le nord du Mali n’affecteront pas les négociations (mouvements politiques armés)
Publié le mercredi 22 octobre 2014  |  aps.dz
Assassinat
© aOuaga.com par Séni Dabo
Assassinat de deux journalistes de RFI à kidal : les mouvements armés de l`Azawad se prononce
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union.




Les représentants de mouvements politiques armés participant au dialogue intermalien inclusif ont exprimé mardi à Alger leur attachement aux négociations parrainées par l'Algérie, comme moyen de parvenir à des solutions définitives à la crise qui frappe le nord de leur pays soulignant que les événements que la région a connu récemment n'affecteront pas le processus de dialogue.

Le secrétaire général de la coordination pour le peuple de l'Azawad, Hamadi Ould Cheikh a déclaré à l'APS en marge du 3e round des négociations "de fonds" qui ont débuté mardi à Alger entre les protagonistes maliens que les actes de violences qui ont secoué la région de Gao dans le nord n'affecteront en aucune manière le processus de négociations en cours. ce n'est pas la première fois que la régions connait de tels incidents, a-t-il dit réaffirmant l'attachement de la coordination à l'accord de cessez le feu signé lors de la phase initiale du dialogue.

Il a affirmé que son mouvement qui a signé la plate forme d'entente (14 juin 2014) était disposé à poursuivre les négociations. "Nous attendons des résultats concrets de ce dialogue", a-t-il fait savoir précisant que "le dialogue intermalien a bien avancé sous tous les aspects".

Le représentant de la société civile du mali et président de la coordination des tribus terguies "Imgad", Azaz Aklou Dakdaq est du même avis et estime les événements survenus récemment dans le nord du Mali ne risquent nullement de compromettre le processus du dialogue que l'Algérie parraine.

Ces événements se sont produits en l'absence d'un accord global approuvé par toutes les parties et c'est ce à quoi nous oeuvrons actuellement, a-t-il soutenu.

Il a ajouté que le processus de négociations était "positif" grâce à l'équipe de médiation "efficiente" conduite par la diplomatie algérienne qui accomplit un travail grandiose du fait de son expérience en la matière et l'approche qu'elle a adoptée et qui repose sur le respect des visions de toutes les parties.

Nous avons soulevé nos préoccupations et avancé nos propositions que la médiation examine, Nous devons aider la médiation a dégager des solutions efficientes et pacifiques , a-t-il souligné se disant convaincu que "rien ne nous empêche d'aboutir à un accord définitif et global pour le règlement de la crise".

Pour Fahd Ag Mahmoud, représentant d'un autre mouvement signataire de la plate forme du 14 juin, les évènements qui se sont produits dernièrement nous interpellent à l'effet d'agir rapidement en faveur d'un accord global afin de former une force publique qui veille à la sécurité des citoyens dans le nord du Mali.

Il a mis en avant la nécessité d'une loi consensuelle à appliquer sur toute le territoire malien notamment le nord qui représente les 2/3 de la superficie du pays .

De son côté, le président du mouvement arabe de l'Azawad, Mohamed Mahmoud Al-Omrani a assuré que le processus des négociations "se déroule dans de bonnes conditions et que des avancées ont été réalisées" souhaitant que ce processus "soit couronné par un accord final et global".

"Nous souhaitons sortir avec des résultats positifs de ces négociations d'autant que la médiation algérienne est appréciée par la communauté Azawad. Nous sommes reconnaissants à l'Algérie pour ce qui a été réalisé jusqu'à présent".

Pour sa part, Abou-bakr Ould Taleb, représentant de l'un des mouvements participant à ce dialogue, a estimé qu'il s'agissait de l'avant dernière étape "durant laquelle la proposition algérienne pour une solution finale sera formulée après la présentation des vues et préoccupations".

Ila qualifié les évènements survenus récemment dans le nord du Mali "d'incidents ordinaires dans une région qui vit une instabilité continue et qui risque de perdurer si nous n'arriverons pas à un accord final (...)". "Tout un chacun est appelé à faire des concessions pour arriver à cet accord", a-t-il insisté.

Des affrontements ont éclaté la semaine dernière dans la région de N'Tilit près de Gao faisant au moins six morts.

Le dialogue intermalien inclusif a repris mardi à Alger à la faveur de l'ouverture des travaux du 3e round des pourparlers entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l'Algérie, chef de file de la médiation.

La phase initiale de ce dialogue, qui a eu lieu en juillet dernier à Alger, avait été couronnée par la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger et une "Déclaration de cessation des hostilités" entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays. La deuxième phase a eu lieu en septembre dernier.

Outre les représentants du gouvernement malien, les six mouvements signataires des deux documents sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident).
Commentaires