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La Vie chère revient au galop : Les Maliens tirent le diable par la queue
Publié le mardi 18 septembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau




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Le coût de la vie a pris un sérieux coup au Mali avec la crise au nord. L’argent qui est le nerf de la guerre est devenu une denrée rare, le panier de la ménagère en souffre, les prix des céréales sont inabordables… bref le Malien moyen n’a pas les trois repas journaliers.

La crise que connait le Mali a eu son impact sur tous les secteurs d’activités. Ce qui a fait que le coût de la vie est trop élevé car, l’argent qui est considéré comme le nerf de la guerre est devenu une denrée rare. Cela s’explique par le fait que la crise a poussé les partenaires techniques et financiers du Mali à suspendre leur coopération. Conséquence : beaucoup de projets et ONG ont fermé boutique. Sur le marché, les prix des céréales ont grimpé sous l’œil impuissant du gouvernement laissant les consommateurs dans les difficultés d’accès à ces produits.
De juin à aujourd’hui, il n’y a eu aucun changement sur les prix des céréales. A preuve, des céréales comme le mil, le sorgho, le riz n’ont pas été cédés en deçà de 300 F CFA/kg et c’est encore pire pour le fonio, le haricot et même la viande. Seulement le gouvernement s’est contenté de subventionner le riz dont la qualité laisse à désirer. L’espoir des Maliens s’est petit à petit dissipé face à cette impuissance du gouvernement à faire face à leurs besoins réels. Le gouvernement arguait qu’il y avait urgence au nord et qu’il fallait acheminer les dons reçus dans ces zones occupées.
Malheureusement le temps a fini par prouver que le Nord n’est pas une préoccupation du gouvernement mais plutôt l’organisation des élections. Du coup les Maliens s’en trouvent désemparés aujourd’hui et ne savent plus sur qui fonder leur espoir. Pendant ce temps, les parents du village se meurent à petit feu en attendant le fruit des nouvelles productions de l’hivernage.
Si la nomination du gouvernement de Cheick Modibo Diarra a été salutaire au regard des urgences qui prévalent dans le pays, force est de constater aujourd’hui que les Maliens commencent à douter de ses capacités réelles à faire face aux différentes sollicitations. Le nouveau gouvernement d’union nationale a donc tout intérêt de renverser la tendance actuelle.

Ben Dao

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