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Le CDR demande que justice soit faite sur l’affaire de surfacturation sur les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires
Publié le vendredi 24 octobre 2014  |  aBamako.com
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© aBamako.com par Momo
Point de presse du collectif pour la Défense de la République
Bamako, le 23 octobre 2014 au carrefour des jeunes. Le CDR, lors d` un point de presse, a demandé que justice soit faite sur l’affaire de surfacturation sur les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires.




Le Collectif pour la Défense de la République (CDR) appelle les associations d’intérêt public à se constituer en partie civile pour veiller sur l’affaire de surfacturation sur les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires.

Après la dénonciation de la surfacturation sur l’achat des équipements militaires, le CDR a organisé un point de presse au Carrefour des jeunes de Bamako le jeudi 23 octobre 2014.

Cette rencontre avec la presse visait à donner la position du CDR par rapport à l’affaire de la surfacturation et d’exprimer sa satisfaction sur la suite donnée à l’affaire par le gouvernement (la production d’un rapport de Vérificateur Général et la transmission du dossier au Procureur Général).

Le CDR, par la voix de son porte-parole, Mohamed Batilly se réjouit de la transmission du rapport de la cour suprême sur les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires, à la justice. Il salut également l’ouverture d’une poursuite judiciaire sur la demande du Procureur Général.

Pour Mohamed Batilly, la suite donnée à cette affaire par les autorités du Mali, est une première d’où sa grande satisfaction. Craignant un risque de trafic d’influence ou de corruption dans la justice, le CDR appelle les associations à se constituer en partie civile pour que justice puisse être rendue sur cette affaire.

"Nous regrettons que les ministres Mahamadou Camara et Bouaré Fily Cissoko ne soient pas encore entendus par le Vérificateur Général", a indiqué le porte-parole du CDR, Mohamed Batilly.

Le CDR affirme que il ne se laissera pas berner par les lignes de défense de Soumeylou Boubeye Maiga lors de sa déclaration publiée dans le journal du Mali « L‘Indépendant ».

Parallèlement, Le porte-parole du CDR a parlé de la situation politique actuelle au Burkina Faso. Il dira que " la décision de Blaise Compaoré de violer l’article 37 de la constitution burkinabè n’est qu’en réalité la demande de la France et Nous allons nous opposer à toute violation des règles et de lois partout en Afrique".

Mohamed Singaré, stagiaire/abamako.com
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