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Président de Transparency International, Peter Eiguen : « Nous sommes au Mali pour créer la sensibilité du public sur la corruption »
Publié le lundi 27 octobre 2014  |  Le Républicain
Table
© aBamako.com par A.S
Table ronde de la lutte contre la corruption de la Fondation Friedch Ebert
Bamako, le 25 octobre 2014.La Fondation Friedch Ebert a tenu une table ronde pour la lutte contre la corruption au Mali.




De la 98ème place le Mali est passé à la 126ème place en matière de mal gouvernance. C’est ce qui ressort malheureusement du rapport annuel de la Fondation Friedch Ebert pendant l’année dédiée contre la lutte contre la corruption dans notre pays par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.

C’est donc dire qu’en plus de n’avoir pas pu maintenir le cap en préservant les prouesses réalisées dans ce domaine par ses prédécesseurs, le régime IBK, à travers l’achat de l’avion présidentiel, les marchés de gré à gré dans l’achat des armements a fait reculer le pays en matière de bonne gouvernance. C’est dans ce contexte accablant pour notre pays, que Transparency International, pour la première fois depuis sa création, décide de fouler le sol malien à la faveur d’une table ronde qu’elle a initié autour du thème : « Bonne gouvernance, Transparence et Développement ». Une manière pour elle sans doute d’aider les Maliens à venir à bout de la corruption.

Et pour ce faire, elle veut faire des medias son cheval de bataille. D’où l’idée de la conférence de presse animée, le vendredi 24 octobre 2014, par le président fondateur de l’organisation internationale, Peter Eiguen à la Maison de la presse. Objectif : mobiliser la presse malienne et à travers elle l’ensemble de la société civile malienne pour faire face à cette chute libre de notre pays dans la corruption et dans la mauvaise gouvernance. « Il s’agit de créer la sensibilité du public sur la corruption », a expliqué Peter Eiguen.

Car selon lui, la mise en place des organes de contrôle permet de limiter la corruption mais la presse doit faire en sorte qu’il ne soit pas possible au gouvernement de cacher des actes de corruption. Par ailleurs, il a précisé qu’il n’est pas venu au Mali pour faire le bilan de la corruption. « Nous sommes venus pour partager avec les Maliens notre expérience sur l’impact de la corruption », a –t-il dit.

Youssouf Z KEITA
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