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Journée des Nations Unies : Sous le signe de la paix et de la cohésion sociale
Publié le lundi 27 octobre 2014  |  Le Prétoire




L’ONU a 69 ans d’existence. La journée commémorative a été célébrée par la République du Mali vendredi dernier à l’Hotel de l’Amitié de Bamako, sous la présidence du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop, en présence du Représentant Spécial Adjoint du Système des Nations Unies, David Gressly.
Dans son allocution, David Gressly a fait un bref récit historique de l’organisation. Selon lui, le 24 octobre 1945 fut ratifiée la Charte des Nations Unies à San Fransisco, après le second conflit mondial. Les Nations Unies furent créées pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. Deux ans plus tard, en 1947, la Résolution 168 de l’Assemblée générale créait la Journée des Nations Unies.
Placée sous le signe de la paix et de la cohésion sociale, la célébration de cette journée constitue, dira le Représentant Spécial Adjoint du Système des Nations Unies, une opportunité majeure pour dire avec insistance que cette organisation n’a pas failli à sa mission de maintien de la paix et de la securité.
Il a ensuite rappelé que les Nations Unies et le Mali sont des partenaires indéfectibles depuis le lendemain de l’indépendance, lorsque les Nations Unies ont implanté leurs représentations residentes à Bamako. Aujourd’hui, en ces heures difficiles pour le Mali, les Nations Unies ont élargi leurs domaines d’interventions, avec 19 Agences opérationnelles à différents niveaux de représentations aux côtés de la Minusma.
Le MAEIACI, Abdoulaye Diop, a d’abord souligné que la célébration de cette journée intervient dans contexte particulier, difficile pour le Mali, qui est à pied d’œuvre, avec le soutien et l’accompagnement de toute la communauté internationale, pour résoudre définitivement, à travers un dialogue inclusif sa crise récurrente.
L’Ambassadeur Diop est optimiste quant résultats positifs attendus des pourparlers d’Alger et espère la signature prochaine d’un accord de paix global et définif, qui préservera la souveraineté, l’intégrité territoriale et la forme républicaine et laique du Mali.
Il a reconnu l’intervention rapide de l’ONU au Mali, dès le debut de cette crise, à travers la mise en œuvre de mécanismes qui ont permis le retour de l’ordre constitutionnel, puis progressivement de la paix, avec l’adoption, le 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’unanimité de ses membres, de la Résolution 2100, qui a autorisé le déploiement de la Minusma, ainsi que son renouvellement et son renforcement cette année, par la Résolution 2164.
Le ministre Diop a sollicité des Nations Unies l’adoption, de façon urgente, d’un mandat de la Minusma plus adapté aux réalités du terrain, afin qu’elle puisse assurer efficacement sa mission et aider à la mise en œuvre de l’accord de paix en gestation à Alger.
Adama Bamba
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