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1er conseil d’administration du Centre de développement de l’artisanat textile : Un démarrage à la force du jarret
Publié le mardi 28 octobre 2014  |  L’Essor
Industrie
© aBamako.com par A.S
Industrie textile : La seconde vie de FITINA
Bamako, le 18 décembre 2013 (Banankoro). L’unité industrielle Fils et tissus naturels d’Afrique (Fitina.sa) a reçu mercredi après-midi la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, le Dr Boubou Cissé. La délégation ministérielle a été reçue par les responsables de l’usine qui lui ont expliqué les différentes péripéties qu’a traversées l’entreprise depuis son arrêt en 2006 et son redémarrage en mai 2011.




Notre pays est l’un des plus grands producteurs de coton en Afrique, avec une moyenne 400.000 tonnes de production annuelle. Malheureusement, les industries nationales ne transforment qu’environ 1% de cette production. Le reste est exporté à l’état de fibre.

En plus du coton, notre pays produit de la laine de mouton dans le delta central du Niger grâce au mouton à laine du Macina, et du dah fibre, cultivé principalement au sud et au centre. La valorisation de ces fibres textiles et animales pourrait aider à améliorer la croissance économique et à réduire la pauvreté par la création d’emplois, particulièrement pour les femmes et les jeunes.
Ces atouts justifient la création par notre pays du Centre de développement textile (CDAT) qui a tenu jeudi la première session de son conseil d’administration sous la présidence de Mme Bengaly Aïssata Berthé, le ministre de l’Artisanat et du Tourisme.

Rappelons que le gouvernement et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), avec l’appui financier du Japon, ont initié en 1992, le projet de Tissuthèque de Ségou afin de valoriser le textile traditionnel au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
Ce projet, grâce à ses résultats satisfaisants, a tracté l’encadrement technique des artisans, la formation des formateurs, la conception et la vulgarisation de nouveaux matériels (comme les métiers à tisser améliorés et les cuves de teinture pour tissus et fils) et la recherche sur les colorants et motifs. Ces actions ont fortement contribué à faire de notre pays, une référence en matière de teinture/impression.

L’évaluation de la Tissuthèque en 2002, suivie d’une étude d’approfondissement de celle-ci en 2007, ainsi que le document de Politique nationale de développement du secteur de l’artisanat adopté par le gouvernement en 2010, ont préconisé de pérenniser ces acquis par la création du CDAT.

En février 2012, le gouvernement a donc créé ce centre pour concrétiser sa volonté politique de booster le taux de la transformation locale de nos fibres textiles et de créer de la valeur ajoutée.
Malheureusement pour le CDAT, sa naissance a coïncidé avec la crise politico-institutionnelle et sécuritaire qui a ébranlé notre pays. Le centre n’est devenu opérationnel qu’en avril 2013. Et encore : faute de bénéficier d’une inscription dans la Loi de finances 2013, la structure a grandement souffert d’un manque de ressources financières.

La direction générale a néanmoins réussi à mettre en place les outils qu’exige son fonctionnement et à créer le cadre de travail et de réflexion indispensable au bon accomplissement de sa mission. Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme était donc fondé de saluer la tenue de la 1ère session du conseil d’administration de la structure.

Dans ce contexte un peu particulier, la direction générale du CDAT a pu faire approuver des documents comme le projet de programme d’activités 2014, le budget prévisionnel 2014 et le projet de cadre organique du service. Le budget 2014 est constitué essentiellement de la subvention de l’Etat et s’établit en recettes et dépenses à 212,8 millions de Fcfa.

Selon Tidiani Diarra, le directeur général du CDAT, l’établissement est chargé entre autres de la formation dans le domaine de l’artisanat textile, la recherche technologique appliquée, la promotion de la créativité, la promotion des produits, l’information des acteurs du secteur sur les technologies, les produits auxiliaires et les colorants.
Y. DOUMBIA
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