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Le député de Kati Bourama Tidiane Traoré à propos de la demande de son exclusion du parti du tisserand : « Je suis en train de mettre un terme à la prise en otage du parti face à laquelle le BEN-RPM est resté muet »
Publié le vendredi 31 octobre 2014  |  L’Indépendant




Suite à notre article intitulé » Pour mauvais comportement et travail fractionnel : 13 sous-sections de la section III de Kati demandent au BEN-RPM l’exclusion du parti du député Bourama Tidiane Traoré » paru dans L’indépendant N°3610 du lundi 27 octobre, l’honorable Traoré a jugé nécessaire de donner sa version des faits.

Il explique que le renouvellement des instances du parti qu’il mène actuellement dans la section III RPM de Kati vise à mettre un terme à la prise en otage du parti par le secrétaire général sortant Siaka Batouta Bagayoko avec la complicité de ses proches dont Noko Samaké, secrétaire général de Ouélessébougou. Il regrette inaction du BEN RPM qu’il a pourtant saisi depuis le 2 septembre.

Le député de Kati Bourama Tidiane Traoré à propos de la demande de son exclusion du parti du tisserand L’honorable Bourama Tidiane Traoré a d’emblée précisé qu’il est un Malien de l’extérieur ayant vécu 24 ans entre le Nigéria et les deux Congo. Il a été sollicité par plusieurs partis politiques à cause de sa proximité avec la population et des réalisations qu’il a faites.


Il dira qu’il a, à son actif, plus de 30 salles de classe et des forages réalisés sur fonds propre, le paiement des salaires d’une vingtaine d’enseignants des écoles communautaires de Ouélessébougou et environs, l’assistance aux admis aux DEF dont les parents sont démunis etc. » J’ai été sollicité par la population et courtisé par plusieurs partis politiques car sachant que je peux apporter quelque chose à cause de mon aura auprès de la population. C’est comme ça que j’ai rejoint le RPM avec comme ambition de donner une nouvelle dynamique au parti dans la section III qui était dans l’agonie. Les résultats de la présidentielle et des législatives sont édifiants. Je précise que je suis l’un des rares députés à se passer de ses indemnités et autres primes à l’Assemblée nationale. Je les investis entièrement dans des projets de développement local. Je n’utilise pas un centime pour moi » a-t-il soutenu.

S’agissant du renouvellement des instances du parti conformément aux directives du BEN du RPM, il dira qu’il a rencontré le 21 août 2014, le secrétaire général de la section III, Siaka Batouta Bagayoko par ailleurs secrétaire général du ministère de l’Environnement. Ils ont convenu d’un chronogramme de renouvellement des instances à compter du 6 septembre. « Je suis parti le 26 août en Chine et Siaka Batouta a anticipé le renouvellement des bureaux en commençant dès le 29 août par la commune de Ouélessébougou où je milite en sachant que j’avais exprimé mon ambition de briguer le poste de secrétaire général. Il a mis en place la sous-section avant les comités malgré les contestations des militants grâce à un impressionnant dispositif de la gendarmerie.

Il a fait élire Noko Samaké qui est de la même localité que lui en me reléguant à un poste fantoche. A mon retour j’ai adressé une lettre au BEN du parti, puis rencontré un à un les camarades Bocari Tréta, Kaba Diakité, Nancoma Kéïta et Diarassouba. Une réunion de clarification a été organisée pour le 19 septembre à laquelle Siaka Batouta est venu jouer au dilatoire. C’est là qu’il y a eu prise de bec avec Cheibane Cissé qui dit qu’il va m’enterré politiquement à Ouélessébougou. Je lui ai simplement rappelé certains adages de chez nous. J’ai pas besoin de les traiter de nordistes. Après 24 ans passés à l’extérieur je reconnais l’importance d’un étranger. Le Mali est un et appartient à tous ses fils. J’ai aucun problème avec lui. Si Cheibane Cissé a un problème avec quelqu’un aujourd’hui, c’est avec la population à cause de son bar et des prostituées qui le fréquentent et qui posent trop d’ennuis aux voisins. « a t-il souligné.

Ainsi, poursuit-il, « après la réunion du 19 septembre, la situation est restée telle, le bureau national est resté sourd et face à la demande incessante des militants, nous avons décidé de tenir une réunion le 29 septembre et engager le processus de renouvellement des organes. Pour la seule commune de Ouélessébougou, nous avons mis en place 51 comités dans les 44 villages, puis la sous-section que je dirige. Pour la sous-section des femmes, c’est Mariam Diawara, une dame très dévouée et très respectée qui a été élue alors que pour les jeunes, c’est Seydou Traoré.

Ces mises en place ont été suivies de celles de Kourouba, de Niagadina dirigées respectivement par Mamadi Konaté et Lassana Traoré tous des anciens députés, très respectés dans leur localité. C’est loin d’un travail fractionnel, au contraire c’est une démarche noble que nous menons pour le bien du parti. Partout où il y a eu ces nominations par Siaka Batouta et son clan, on est en train de rectifier en mettant un terme à la prise en otage du parti avant les communales. Je suis en train de travailler dans la légalité. En tant que député, je ne peux pas comprendre qu’on puisse m’exclure du renouvellement des organes de ma circonscription pour des intérêts personnels. Ils ont simplement peur de perdre leur poste car sachant qu’ils n’ont aucune assise populaire « .

Notre interlocuteur de signaler que les 13 secrétaires généraux des sous-sections ne reconnaissent pas tous le mémorandum signé. Au moins six d’entre eux (Safe Bougoula, Dangassa, N’Gourala, Sanankoroba, Baguineda, Niagadina) n’étaient pas présents et n’ont mandaté personne pour signer en leur nom.

Youssouf CAMARA
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