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Le troisième pont de Bamako : Un trajet en passe de devenir un ‘’boulevard’’ de la mort
Publié le mercredi 5 novembre 2014  |  L’Annonceur




La capitale malienne est chaque jour secouée par des accidents de circulation inexplicables. Des accidents souvent provoqués par l’incivisme et l’inattention des conducteurs ou tout simplement la méconnaissance du code de la route. C’est ainsi que ces derniers temps, le cas du troisième pont de Bamako sis à Moussabougou devient inquiétant. A preuve, si ce n’est pas deux bennes qui s’accrochent, c’est une benne et autre engin.

Ce sont des accidents qui occasionnent des pertes en vies humaines, surtout de pauvres personnes, de simples passants ou souvent de simples passagers. Le dernier en date a coûté la vie à une pauvre dame et son enfant.

Beaucoup de lois ont été votées pour diminuer le nombre d’accidents, mais jusqu’à présent rien à faire. Chaque jour qui passe, les gens sont exposés aux multiples risques au point qu’on se demande si certains chauffeurs sont conscients qu’ils tiennent entre leur main, la vie des individus. Les conducteurs de Sotrama et de taxi sont souvent inconscients et ne prennent pas de temps pour poser des actes qui tuent.

Le troisième pont, construit pour réduire les embouteillages et les accidents de la capitale, est en train de prendre tout une autre tournure. Les conducteurs des camions bennes qui empruntent ce trajet n’aiment pas de céder le passage, comme si la route est leur propriété privée.

En un laps de temps, deux accidents ont été enregistrés sur ce pont. La première a eu lieu entre deux camions qui ont tenté de se dépasser. Cette fois aussi, c’est un camion benne et un taxi qui se sont heurtés. Et cela a coûté la vie à une femme et son enfant. On peut s’interroger de savoir si ces chauffeurs de benne ont suivi des formations de permis de conduire.

En effet, il est vraiment temps que l’Office National des Transports (ONT) initie des formations pour les conducteurs afin qu’ils prennent conscience que le meurtre sous forme d’accident n’est pas un symbole de virilité. Car, on a l’impression qu’une fois qu’ils conduisent un véhicule assuré, ils prennent des comportements souvent impossibles. Ils tuent sans regret ! Et d’après certains, c’est « l’assurance qui gère ». Or, ils doivent savoir que l’assurance ne peut ressusciter quelqu’un. Que les conducteurs prennent conscience que l’on doit avoir pitié de son prochain. Ces pauvres gens qui meurent chaque jour à cause de l’incivisme de l’un ou de l’autre, sans qu’il y ait punition, n’ont rien fait pour le mériter. Ces chauffards souvent ne font que quelques heures en prison.

Certes, s’ils ne prennent pas conscience eux-mêmes, que les autorités prennent leurs responsabilités notamment en prenant des sanctions appropriées pour mettre un frein à ces comportements assassin.

Aminata Sanogo
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