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Les groupes touaregs s’associent pour protéger le Mali
Publié le jeudi 6 novembre 2014  |  Magharebia
Mahamadou
© RFI par DR
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA et sa délégation sont à Alger pour discuter des accords de paix, le 16 juillet 2014.




Les principaux mouvements présents dans le nord du Mali viennent de mettre en place un état-major commun.
Le Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA), le Haut-Conseil pour l'unité de l'Azaouad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azaouad (MAA) sont les principaux participants à cette initiative d'un type nouveau.
L'ancien commandant de l'armée malienne et actuel dirigeant du MNLA Mohamed Ag Nejim prendra les commandes de cette nouvelle structure militaire, a annoncé la Coordination des mouvements de l'Azaouad le 30 octobre.
L'objectif est de protéger et d'assurer la sécurité des diverses composantes des populations de l'Azaouad et de lutter contre le crime organisé, le terrorisme et certains groupes armés locaux, a expliqué Atay Ag Mohamed, porte-parole du MNLA en Mauritanie.
"Cette nouvelle force militaire a été mise en place en réponse à une requête formulée par les troupes de maintien de la paix des Nations unies (MINUSMA) à ces mouvements pour aider à sécuriser l'Azaouad face aux divers gangs criminels, aux trafiquants et aux terroristes qui déstabilisent la région", a déclaré Ag Mohamed à Magharebia. "Comme notre rôle est d'assurer la sécurité de notre peuple, nous avons pris cette initiative et formé cette entité militaire".
Et ce porte-parole du MNLA d'ajouter : "Nous sommes des victimes du terrorisme. Et nous sommes donc prêts à le combattre".
Cette nouvelle force militaire s'est d'ores et déjà déployée à Anefis, Menaka, Pierre et dans d'autres villages du nord du Mali, a ajouté Ag Mohamed.
En réponse à une demande de la MINUSMA et des forces Barkhane françaises, le MNLA, le HCUA et le MAA ont convenu d'unir leurs rangs, rapporte RFI.
Mais ce nouvel état-major commun n'inclut pas la Coalition pour le peuple de l'Azaouad (CPA).
Cette dernière a en effet justifié sa décision de se tenir à l'écart de ce nouveau commandement militaire en soulignant son désir de conserver sa neutralité.
"Nous ne faisons pas partie de ce nouveau commandement parce que nous n'encourageons pas les guerres tribales", a indiqué à Magharebia Ag Abdallah, porte-parole de la CPA.


Par Jemal Oumar à Nouakchott pour Magharebia
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