Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

De vous à moi : Yaabé à Ouaga, kabako à Bamako
Publié le vendredi 7 novembre 2014  |  Le Républicain
Activités
© aBamako.com par mouhamar
Activités du président Blaise Compaoré au Mali
En visite au Mali pour 48 heures, le président du Faso Blaise Compaoré s’est entretenu avec les groupements parlementaires maliens.




Cette nouvelle rubrique couvrira l’actu de la semaine et vise à saisir l’opportunité d’interaction qu’offrent les nouvelles technologies de l’information. Les articles des journalistes peuvent être prolongés et enrichis par les contributions des internautes. Alors, je pose des questions et je souhaite m’enrichir de vos réponses. Courtoisie souhaitée bien sûr, l’insulte sous anonymat n’étant pas courageux.

LE SUICIDE DU BEAU BLAISE. Blaise Compaoré voulait rester cinq ans de plus après ce mandat qui se terminait en fin 2015. Il s’est débrouillé pour écourter ce son mandat d’un an. Après vingt sept ans au pouvoir et un statut de médiateur dans presque toutes les crises de la sous-région (Côte d’Ivoire, Guinée, Mali), il a démissionné vendredi dernier, chassé en vérité par son peuple auquel il ne voulait rien concéder avant de tout lui céder. Y compris son droit de résider au Burkina puisque c’est l’exil qu’il a choisi. On n’en revient à peine. Le grand Blaise, le puissant Blaise que tout le monde sollicitait, que l’occident caressait dans le sens du poil et dont le continent aimait prendre l’avis! Contraint d’accepter l’exfiltration offerte par les Français. Lui qui, d’un claquement de doigt obtint, une fois que son avion se posât au Mali pour en évacuer un leader du MNLA. Leçon évidente : force finit par rester avec le peuple, et les dirigeants du continent ont tendance à oublier. L’autogoal de Blaise suscite pourtant des questions:
Compaoré n’a-t-il pas vu venir la vague qui l’a emporté ? Si oui pourquoi s’est-il entêté ? Si non, quelle lecture a-t-il pu faire de l’extraordinaire mobilisation du mardi d’avant sa chute ? Peut-il rester en Côte d’Ivoire sans peser sur la politique intérieure de son pays ou de celle d’un voisin comme le Mali où il a été souvent critiqué par rapport à sa médiation de la crise de notre septentrion ?
Pourquoi le président déchu voulait-il cinq ans de plus, au prix d’un forceps qui n’était pas bon pour l’image de pays en démocratisation du Burkina Faso ?
Au Burkina comme ailleurs, les dirigeants africains ont un problème à quitter le pouvoir au terme constitutionnel de leurs mandats ? L’Afrique s’est-elle trompée de président ou de constitutions ?
KABAKO A BAMAKO. L’affaire des audits continue à faire des vagues et à donner lieu à des rebondissements que personne n’aurait imaginés le 4 septembre 2013 quand touché par la grâce des électeurs et le verdict divin, Ibrahim Boubacar Kéita prêtait serment. Le Vérificateur général publie dans son rapport définitif un procès-verbal de ce qui devait être son entretien avec Soumeylou Boubeye Maiga qui dit ne pas se reconnaître dans les propos rapportés. Des personnes sont citées et épinglées tout comme des entreprises à propos notamment de l’avion. Autre curiosité de la semaine : la grand-mère de la fillette de Kayes déclarée morte d’Ebola a été testé négatif au virus selon l’Oms. Des questions donc et beaucoup de questions :
Qui croire entre Soumeylou Boubeye Maiga et le Vérificateur général ?
L’ancien ministre a-t-il oui non dit même si c’est au conditionnel que l’avion aurait coûté moins de huit milliards de nos francs ?
Que fait-on de l’honneur des personnes citées comme Gaffajoli ou le ministre Ben Barka ?
Comment et quand fermera t-on cette parenthèse honteuse qui ne fait qu’une victime : le Mali ?
Et concernant Ebola, peut-on tenir pendant deux semaines une fillette qui a dit-on saigné, sans contracter le virus ? Et ne contaminer personne, car les dizaines d’individus en surveillance testent tous « negatif » selon les sources autorisées ?
Adam Thiam
Commentaires