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Le corps de Youssouf Traoré identifié : La défense du capitaine Amadou Haya démasquée
Publié le lundi 10 novembre 2014  |  L’Indicateur Renouveau




Les résultats des tests ADN réalisés par des experts américains pour l’identification du corps du colonel Youssouf Traoré, l’autre poids lourd de la junte de Kati mettent en doute la véracité les propos de la défense du capitaine-général Amadou Haya Sanogo. Avec cette donne, le putschiste en résidence surveillée va avoir sur le dos un assassinat de plus.

Les résultats des tests ADN réalisés par des experts américains ont confirmé l’identité du corps du colonel disparu. Ils sont formels : le corps découvert dans les environs de Kati, localité située à une quinzaine de kilomètres de Bamako, est bien celui du colonel Youssouf Traoré. Plusieurs personnes ont disparu suite à la mutinerie éclatée à Kati, fin septembre 2013, contre Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte qui était dans son fief.
Parmi les personnes disparues depuis cette époque, un seul officier de l’armée malienne, le colonel Youssouf Traoré. Le colonel Youssouf Traoré était un poids lourd de l’ex-junte. Mais de notoriété publique, il n’entretenait plus de bonnes relations avec Amadou Sanogo, chef de cette même junte. C’est d’ailleurs ce dernier qui a convoqué à Kati, dans son fief, le colonel Youssouf Traoré peu avant sa disparition.
A l’époque il était soupçonné par ses adversaires d’être derrière une mutinerie contre le même Amadou Sanogo, capitaine bombardé général. La confirmation de la mort de cet officier disparu depuis plus d’un an démasque les contre-vérités de la défense d’Amadou Haya Sanogo qui, à la faveur d’une sortie médiatique improvisée, avait fait un démenti formel.
La défense avait informé l’opinion nationale et internationale que le corps retrouvé dans le puits du général n’était pas celui du colonel Youssouf Traoré. Les résultats vont faciliter le reste des procédures judiciaires engagées contre l’ex-chef de la junte pour faire la lumière sur les personnes disparues avril 2012 et septembre 2013.
Inculpé pour les crimes d’assassinat, de séquestration, d’enlèvements et de tortures, le putschiste en chef en résidence surveillée à Sélingué va avoir sur le dos un assassinat supplémentaire.
Bréhima Sogoba
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