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Regain de violence des groupes terroristes au nord : Le Mali propose 3 mesures pour une plus grande efficacité des forces internationales
Publié le lundi 10 novembre 2014  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par mouhamar
Conférence du Ministère des Affaires Etrangères, de l`Intégration Africaine et de la Coopération Internationale
Bamako, le 25 octobre 2014. Le Ministre  des A.E. I.A.C.I, SEM Abdoulaye DIOP, Médiateur en Chef de la délégation malienne , a animé une Conférence de Presse,  au Radisson Blu.




A la veille de la Réunion du Conseil de Sécurité prévue le 10 novembre sur la MINUSMA, le Mali propose trois mesures pour une plus grande efficacité des forces internationales dans le nord du pays. L’annonce a été faite par le Ministre des affaires étrangères de l’intégration africaine et de la coopération internationale du Mali Abdoulaye Diop, le 5 novembre 2014 à Niamey, lors de la réunion des pays contributeurs en troupe de la MINUSMA. Une proposition motivée par la résurgence des attaques terroristes et de la criminalité transnationale dans les régions nord du Mali depuis mai 2014.

Cette proposition du Mali s’articule autour des point suivants, à savoir : l’opérationnalisation des provisions prescrites dans le mandat de la MINUSMA (notamment l’adaptation des règles d’engagement au contexte actuel du terrain), la mise en place d’une force d’intervention rapide capable de lutter contre les groupes terroristes et enfin, une plus forte participation des Forces de Défense et de Sécurité du Mali dans la conduite des opérations. Dans son discours, le Ministre Diop a insisté sur la nécessité de convenir sur de nouvelles approches permettant de faire face au terrorisme et à la criminalité transnationale, en vue de sécuriser le processus du dialogue inter-maliens inclusifs d’Alger en cours. Faisant l’état des lieux au nord du pays, Abdoulaye Diop a affirmé que malgré la signature du Cessez-le-feu du 23 mai 2014 et le début des pourparlers inclusifs inter maliens le 16 juillet 2014 sous l’égide de l’Algérie, la situation sécuritaire dans la région de Kidal ne s’est pas améliorée. «Il urge donc de prendre les dispositions qui s’imposent pour éviter de compromettre notre objectif de restauration de la paix », a-t-il souligné. De plus en plus, des attaques indiscriminées visent à la fois les populations civiles, les forces internationales et les Forces de Défense et de Sécurité du Mali dans cette partie du pays. «Pour toutes ces raisons, Il est absolument nécessaire aujourd’hui de se convaincre, si besoin en était, que le dispositif sécuritaire actuel avec au centre la MINUSMA a atteint ses limites comme cela a été constaté lors de l’examen par le Conseil de Sécurité, du premier rapport du Secrétaire Général au titre de la Résolution 2164 ».

Partant de ces constats, le chef de la diplomatie malienne envisage deux possibilités pour que les Nations Unies parviennent à la sécurité et à la paix au nord du pays: renforcer l’action de la MINUSMA sur le terrain en actionnant toutes les possibilités qu’offrent les paragraphes 12 et 13 du dispositif de la résolution 2164 sous le chapitre VII, créer une force d’intervention rapide, comme déjà demandé à l’occasion de l’examen du premier rapport du secrétaire général des Nations Unies au titre de la résolution 2164.

Abdoulaye Ouattara
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