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Audits du Vérificateur et de la Cour suprême : Echanges édifiants
Publié le mardi 11 novembre 2014  |  L’Essor
Concertation
© aBamako.com par A S
Concertation entre le vérificateur général et le procureur de la République
Jeudi 20 décembre 2012 à lhôtel Al Farouk (Bamako)> Hamadou Ousmane Touré, Verificateur general>




« Echanges citoyens sur les rapports des récents audits conduits par la Cour suprême et le Bureau du vérificateur général » était le thème d’une conférence débat organisée samedi, à la Maison de la presse par l’association Initiative pour le changement au Mali et en Afrique (ICMA). La rencontre était animée par Anton Op de Beke, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) au Mali.

Selon Anton Op de Beke, tout a commencé en septembre dernier lorsqu’une équipe du FMI a séjourné dans notre pays pour évaluer la demande du Mali pour un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). L’aide du FMI est sollicitée dans le cadre d’un accord appuyé par la FEC pour un montant équivalent à 30 millions de DTS (environ 32% de la quote-part) à l’appui du programme à moyen terme visant à réduire la vulnérabilité de la balance des paiements et à établir les fondements d’une croissance plus vigoureuse et mieux partagée.

Le problème, alors, est que des divergences divisaient le Mali et le FMI, notamment sur deux dossiers pour lesquels étaient requis des audits de vérification, de conformité et de performance de la Cour suprême et du Vérificateur général. Les rapports, aujourd’hui rendus publics, de ces instances de vérification font état d’irrégularités et de malversations sur l’achat de l’avion présidentiel et sur les contrats d’équipements militaires. Ainsi est épinglée l’attribution à Guo Star, une société anonyme à responsabilité limitée au capital de 3 millions de Fcfa, d’un contrat de 69 milliards de Fcfa. La Cour suprême et le Vérificateur s’accordent sur les multiples violations de procédure, les manquements à l’orthodoxie, les écarts anormaux de prix, etc.
Le FMI qui avait dénoncé une mauvaise gestion des fonds publics et réclamé ces audits, avait, dans l’attente, suspendu le versement de ses crédits. D’autres bailleurs de fonds tels l’Union européenne et la Banque mondiale ont aussi suspendu leur aide budgétaire en attendant un accord avec le FMI.

Anton Op de Beke a listé les mesures correctives prises par le gouvernement, notamment deux lois des finances rectificatives, l’annulation de tous les contrats qui n’étaient pas encore lancés, la révision à la baisse des prix des contrats surfacturés, etc.
S. DOUMBIA
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