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AQMI tient la France pour le seule responsable de l`arrêt des pourparlers concernant les "otages d`Aréva"
Publié le jeudi 20 septembre 2012  |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Un Groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)


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NOUAKCHOTT - Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a affirmé, mercredi, que le gouvernement français est le seul responsable de la suspension des pourparlers concernant les otages français enlevés en 2010 à Arlit (nord du Niger), où ils travaillaient pour le groupe Areva.

Dans un communiqué rendu public, "Mouassassat Al Andalous" - Aile médiatique d'AQMI, cité par l'Agence Nouakchott d'Information et dont Xinhua a pris connaissance, l'orgnaisation a souligné que "seule le gouvernement français a été à l'origine de la suspension des négociations".

AQMI s'est dit, toutefois, disponible pour la reprise des pourparlers, mettant en garde contre "tout retard ou toute perte de temps au risque de se répercuter sur la santé et la vie des otages".

AQMI a également nié toute responsabilité de l'émir de la " Katiba Tarek Ibn Zeyyad" Abdel Alhamid Abou Zeyd dans la perturbation du processus de négociation, "contrairement à ce qui été récemment relayés les médias".

Le communiqué d'AQMI rappele : "après deux ans de leur enlèvement à Arlit, dans le nord du Niger, le dossier des ressortissants français a été sciemment négligé par le gouvernement française, notamment dans les mandats de Sarkozy et de Hollande".

Le texte poursuit que les otages "seraient dans l'oubli si il n'ya pas eu dernièrement les revendications des familles et leur juste décision de briser le silence contraignant le président français à le recevoir et à leur faire des promesses, dans lesquelles nous restons peu confiants".

S'adressant aux familles des quatre Français, séquestrés dans le nord du mali, AQMI a précisé vouloir informer ces dernières " en particulier et l'opinion française en général, sur la réalité de cette situation, loin de toutes les surenchères auxquelles elles ont été habituées ces derniers temps".

A ce titre, le communiqué souligne que l'organisation "tient à éclaircir cette situation pour mettre chaque partie devant ses responsabilités".

"Nous n'avons à aucun moment fermé les portes devant la médiation ou la négociation, mais c'est le gouvernement français qui verrouille les portes des négociations hypothéquant ainsi la vie de vos fils", mentionne le texte.

AQMI annoncé sa disponibilité pour toute négociation "sérieuses pour trouver une issue juste afin que les otages puissent retrouver leur liberté".

"Pour plus de clarté nous déclarons dans ce communiqué que nous sommes prêts à négocier et nous attendons actuellement que votre gouvernement entame un premier pas adéquats pour renouer les contacts et respecter ses engagement et ses dernières assurances", a conclu le communiqué.

Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a annoncé, lundi dernier, avoir modifié ses exigences pour la remise en liberté de quatre Français enlevés depuis deux ans au Niger.
L'organisation qui avait exigé le départ des troupes françaises de l'Afghanistan a assoupli ses revendications pour se limiter au payement d'une rançon et de la remise en liberté de certains de ses membres détenus dans des pays de la sous-région

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