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Le Républicain N° 4473 du 18/9/2012

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Après l’amputation de sa main à Ansongo : Alhader déplacé à Bamako parle de la situation au nord Mali
Publié le vendredi 21 septembre 2012  |  Le Républicain


Conférence
© aBamako.com par as
Conférence de presse de Alhader Mahamoud, victime d`amputation à Ansongo
20/09/2012. Maison de la Presse. Conférence de presse organisée par Amnesty International.


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Alhader Ag Almahmoud, amputé de la main droite à Ansongo, lance un appel solennel aux autorités et organismes internationaux, à tous ceux qui ont à cœur la défense et la protection des droits humains, d’assister et de réfléchir au sort des autres citoyens maliens, victimes de l’extrême barbarie des islamistes.

C’était à la faveur d’une conférence de presse au cours de laquelle les responsables d’Amnesty Mali dénonçaient, dans un document rendu public, les amputations et autres châtiments corporels, violences sexuelles, harcèlement quotidien, cas d’enfants soldats, exécutions extrajudiciaires dont sont victimes, des civils pris dans le conflit qui secoue le Mali depuis le début de l’année.

Arrivé à Bamako la semaine passée, affaibli, abattu et stressé, Alhader Ag Almahmoud a témoigné avoir été amputé de la main droite, au mépris des garanties essentielles du droit international humanitaire. «J’étais assis au milieu de dix personnes dont le chef Mujao. Les questions n’ont pas dépassé les dix minutes. La majorité a déclaré que j’étais coupable et qu’il fallait appliquer la charia en me coupant la main droite au niveau du poignet. Avant l’amputation de ma main, le propriétaire du bétail volé est venu déclarer que les bêtes ont été retrouvées».

Selon Amnesty international, il faut ajouter à cela les violences sexuelles dont les femmes continuent d’être victimes sans souci pour les coupables. «Une jeune fille âgée de 14 ans a été violée à Tombouctou par un membre de la police d’Aqmi. Cet homme a été condamné à 100 coups de bâton, à épouser la jeune fille, à être exclu de la police et à s’exiler de Tombouctou durant 1 an. Cependant il n’a reçu que 11 coups de bâton, n’a pas épousé sa victime, n’a pas été expulsé et continue de faire partie de la police d’Aqmi».

Par ailleurs, le recours à des enfants soldats par les groupes islamistes et des milices d’autodéfense dans la zone gouvernementale persiste. Aussi la surveillance accrue de certains mouvements musulmans par les forces gouvernementales, soupçonnés d’être liés aux groupes islamistes, a favorisé la fusillade de prêcheurs musulmans de la ‘’Dawa’’ à Diabali. Amnesty international lance un appel aux autorités maliennes afin que toute la lumière soit faite sur ces actes et traduire leurs auteurs en justice.

Binta Gadiaga

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